Le vice-président iranien Mohammad-Reza Aref et l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, soulignent la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, sur fond de la poursuite des atrocités du régime israélien dans l'enclave assiégée.
Lors d'une réunion tenue à Doha, vendredi 2 août, les deux hommes ont discuté des derniers développements régionaux, en particulier des crimes perpétrés par le régime israélien à Gaza, soulignant la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat dans les territoires occupés.
Au cours de la réunion, la proposition de l'Iran a été examinée concernant la tenue d'une réunion d'urgence de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
Les deux parties ont également discuté des relations bilatérales et des moyens de les renforcer et de les améliorer.
À la tête d'une délégation iranienne, Mohammad-Reza Aref, était à Doha pour assister aux funérailles du chef du bureau politique du mouvement de résistance du Hamas. Avant de partir pour le Qatar, il a exprimé le souhait de voir la Résistance se poursuivre jusqu'à la victoire finale.
Le chef du bureau politique du Mouvement de résistance palestinien Hamas et l’un de ses gardes du corps, en visite à Téhéran pour assister à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian, ont été tués en martyr, aux premières heures du mercredi 31 juillet, dans un attentat terroriste.
À noter que Haniyeh était un négociateur clé du Hamas lors des pourparlers de cessez-le-feu à Gaza sous la médiation du Qatar et de l'Égypte.
Son corps, enveloppé dans des drapeaux palestiniens, a été inhumé au cimetière royal de Lusail, au nord de Doha, lors d'une cérémonie à laquelle ont assisté le vice-président iranien Mohammad-Reza Aref et le ministre des Affaires étrangères par intérim Ali Baqeri Kani, ainsi que d'autres dignitaires et représentants de factions palestiniennes.
Avant cela, des milliers de personnes en deuil, dont des représentants officiels de plusieurs pays, ont organisé une prière funéraire à la plus grande mosquée de Doha, Imam Muhammad ben Abdul Wahhab, sous haute sécurité.
Après l’assassinat de Haniyeh, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a mis en garde le régime israélien contre un « sévère châtiment », affirmant qu’il était du devoir de la République islamique de venger le sang du chef de la Résistance palestinienne.
