Plus de 70 délégués étrangers, dont de hauts responsables et des secrétaires généraux d’organisations régionales et internationales, doivent assister à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian cet après-midi à Téhéran.
Des présidents, des vice-présidents, des vice-ministres, des présidents de Parlement, des ambassadeurs et quelque 600 journalistes nationaux et étrangers se joindront à la cérémonie au cours de laquelle Pezeshkian, 69 ans, prêtera serment en tant que président de l’Iran au Parlement.
Le président du Tadjikistan Emomali Rahmon, le président de la Chambre législative d’Ouzbékistan Nuriddinjon Ismailov, le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, la ministre congolaise des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner et le vice-président du Brésil Geraldo Alckmin sont arrivés à Téhéran.
Parmi les autres responsables qui se sont rendus à Téhéran pour prendre part à l’investiture de Pezeshkian figurent le chef adjoint de la politique étrangère de l’Union européenne, Enrique Mora, le ministre d’État japonais des Affaires étrangères, Tsuge Yoshifumi, le vice-ministre des Affaires étrangères de la Corée du Sud, Chung Byung-won, et le secrétaire général de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), Zhang Ming.
Pezeshkian prêtera serment devant les parlementaires iraniens, le chef du pouvoir judiciaire, les membres du Conseil des gardiens de la Constitution, le chef de l’Assemblée des experts, les hauts responsables militaires et les ministres de l’administration précédente.
Pezeshkian a officiellement entamé dimanche son mandat de quatre ans en tant que neuvième président de l’Iran après que le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a approuvé sa candidature.
Dans un décret, l’Ayatollah Khamenei a déclaré : « L’élection présidentielle, qui a été déterminante pour le destin du pays, s’est terminée dans le calme et la sobriété dans des conditions difficiles grâce aux efforts du peuple et des responsables, et la personne choisie par la nation est prête à assumer une grande responsabilité. »
Pezshkian est sorti vainqueur du second tour de l’élection présidentielle, le 5 juillet, battant l’ancien négociateur nucléaire Saeed Jalili, recueillant 53,7% des voix.
Les élections anticipées ont été convoquées peu de temps après la mort du président Ebrahim Raïsisi dans un tragique accident d’hélicoptère en mai.
Selon Mojtaba Yousefi, membre du bureau de la présidence du Parlement, le président aura 15 jours pour présenter ses propositions de ministres au Parlement pour un vote de confiance.
Conformément au règlement parlementaire, Pezeshkian renoncera officiellement à son mandat de législateur le 31 juillet.
