Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu ce mardi 30 juillet le président du Tadjikistan, Emomali Rahmon, ainsi que la délégation qui l’accompagnait, invités à Téhéran pour assister à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, prévue cet après-midi au Parlement iranien.
Lors de cette rencontre, le Leader a souligné que « le renforcement des relations avec les pays de la région, notamment les pays avec qui nous partageons la même langue, une culture, une histoire et une religion communes, est prioritaire pour la République islamique d’Iran », affirmant que comme par le passé, le pays est prêt à coopérer avec le Tadjikistan dans divers domaines.
L’Ayatollah Khamenei a salué la visite du président tadjik en Iran pour assister à la cérémonie d’investiture de son homologue Massoud Pezeshkian, sans manquer de préciser que les déplacements des responsables des deux pays baliseraient le terrain à l’essor des coopérations bilatérales.
Pour le Leader, la langue persane est l’une des affinités importantes de l’Iran, du Tadjikistan et de l’Afghanistan. Il a appelé à une coopération accrue pour préserver et développer cette langue et empêcher certaines tentatives visant à l’isoler.
Le Leader de la Révolution islamique a ensuite remercié le président du Tadjikistan pour ses efforts visant à promouvoir et développer la langue persane, souhaitant que le vieux perse (la forme la plus ancienne du persan, NDLR) soit également lancé dans ce pays ami et voisin.
« L’élargissement des relations entre l’Iran et le Tadjikistan se heurte à des oppositions pour qui nous devons préparer un plan en vue d’y faire face », a-t-il fait remarquer.
Lors de cette entrevue à laquelle a participé le premier vice-président iranien Mohammad Reza Aref, le président tadjik Emomali Rahmon s’est félicité de sa nouvelle rencontre avec le Leader de la Révolution islamique et de ses discussions avec M. Pezeshkian : « Comme vous l’avez déjà dit, il y a quelques années, nos deux pays ont des liens de parenté et nous plaidons pour l’essor des relations bilatérales et l’utilisation des expériences et des progrès de la République islamique dans les domaines sanitaire, industriel et scientifique. »