La République islamique d’Iran et la Gambie ont annoncé qu’elles reprendraient leurs relations diplomatiques en se fondant sur le principe du respect mutuel.
Dans un communiqué officiel publié, lundi 29 juillet, Téhéran et Banjul ont fait état de la reprise de leurs relations dans le but de servir les intérêts des deux nations après une interruption de près de 14 ans.
La décision a été prise à la suite de rencontres entre les autorités iraniennes et gambiennes au cours des dernières années, et plus particulièrement à la suite des entretiens qui ont eu lieu ce lundi à Téhéran entre le ministre des Affaires étrangères du pays d’Afrique de l’Ouest, Mamadou Tangara et le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani.
À noter que M. Tangara est en visite à Téhéran pour participer à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian.
Le communiqué indique que Téhéran et Banjul ont convenu de développer des relations étroites basées sur les principes du respect mutuel et de l’égalité, ainsi que sur des intérêts communs.
Les deux parties ont en outre annoncé qu’elles développeraient leur coopération dans tous les secteurs - politique, économique, investissement, commerce et culture - de manière à garantir leurs intérêts mutuels.
Afin d’accélérer la mise en œuvre du processus, il a été décidé que les ambassades des deux pays à Dakar, capitale du Sénégal, qui assurent la liaison diplomatique, entreprendraient les démarches nécessaires.
Sans fournir de justification, la Gambie a rompu le 23 novembre 2010 ses relations diplomatiques et économiques avec l’Iran et a ordonné aux représentants iraniens de quitter le pays sous 48 heures ; une décision que Téhéran a attribué à la pression des États-Unis.