Pour le Hamas, le récent discours du Premier ministre du régime sioniste au Congrès sur la future gouvernance de la bande de Gaza après-guerre n'est qu'une illusion.
Dans son discours sur l'« avenir » et la gouvernance de la bande de Gaza, Benjamin Netanyahu a exclu la Résistance.
Le Hamas a réagi à ses propos en publiant un communiqué mercredi 24 juillet. « Nous, au sein du Mouvement de résistance islamique, affirmons que les visions du criminel de guerre Netanyahu pour l'avenir de la bande de Gaza ne sont rient d'autre que des illusions ; seul notre peuple palestinien a le droit de décider de qui le dirigera », a-t-il déclaré.
Le régime de Tel-Aviv cherche à « éliminer » le Hamas de la bande de Gaza par le biais d’une guerre génocidaire que l’armée d’occupation mène depuis le 7 octobre 2023.
Cette offensive militaire atroce a jusqu'à présent coûté la vie à 39 145 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, mais les objectifs du régime, notamment vaincre la Résistance dans la bande de Gaza, n'ont pas été atteints.
Pour le Hamas, « seul le peuple palestinien a le droit de déterminer son sort et de décider qui prendra le contrôle de Gaza [après la guerre] ».
« [Les Gazaouïs] ont décidé d’apporter leur soutien à la Résistance et de combattre l’occupation où qu’elle soit jusqu’à ce que celle-ci soit chassée de ses terres et qu’un État palestinien indépendant soit établi avec [la ville sainte occupée de] Qods comme capitale », lit-on dans le communiqué.
Le mouvement a dénoncé les États-Unis pour avoir offert à Netanyahu la possibilité de prononcer un discours au Capitole, malgré les protestations internationales appelant à son arrestation et à sa poursuite pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité contre les Palestiniens.
« Netanyahu aurait dû être arrêté comme criminel de guerre et remis à la Cour pénale internationale (CPI) au lieu d’avoir la possibilité de redorer son blason devant le monde et de dissimuler les massacres et le nettoyage ethnique dans la bande de Gaza », estime-t-il.
Faisant référence à l’action de la Maison Blanche en donnant le feu vert à Netanyahu pour utiliser la tribune du Congrès, en plus de fournir tous les moyens de soutien politique et militaire au régime, le groupe palestinien a déclaré : « Washington participe ainsi pleinement à l'odieuse violation des droits de l'homme dans la bande de Gaza. »
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Le mouvement, quant à lui, a souligné que le régime persistait dans ses atrocités avec le soutien total des États-Unis, tandis que divers rapports sur les droits de l’homme confirmaient la perpétration par Tel-Aviv d’actes de génocide et de nettoyage ethnique dans la zone palestinienne.
Les atrocités, ajoute-t-il, incluent l'utilisation de la famine comme arme de guerre et l'empêchement de l'aide d'atteindre Gaza en imposant un siège total à Gaza. « Ces crimes consistent à instrumentaliser la faim, à en faire une arme de guerre contre le peuple de Gaza et à l’empêcher d’accéder à l'aide humanitaire. »
