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L'armée américaine transfère des systèmes de lancement de missiles d'Irak vers l'est de la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une patrouille des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis à Qamishli, dans le nord-est de la Syrie, le 8 février 2024. ©Reuters/Photo à titre d'illustration

L’armée américaine a envoyé des camions chargés de munitions et d’équipements logistiques dans la province de Hassaké (nord-est de la Syrie), alors que Washington intensifie ses tentatives de pillage des réserves de pétrole et de ressources naturelles des Syriens.

Le militant local, Khaled al-Hassakaoui, a déclaré qu’un convoi militaire américain transportant quatre systèmes de missiles sol-air automoteurs Avenger est entré, lundi 22 juillet, à l’intérieur du territoire syrien par le poste-frontière illégal d’al-Walid et s’est dirigé vers l’aérodrome géré par les États-Unis près de la ville de Rmeilan.

Il a ajouté que les systèmes Avenger fournissent une protection de « défense aérienne » mobile à courte portée pour les unités terrestres contre les missiles de croisière, les véhicules aériens sans pilote, les aéronefs à voilure fixe volant à basse altitude ainsi que les hélicoptères, qu’il est équipé de missiles FIM-92 Stinger et qu’il a une portée opérationnelle de 443 kilomètres.

Khaled al-Hassakaoui a également noté que l’un des systèmes de défense aérienne à courte portée a été transféré plus tard à la base militaire américaine illégale de l’aéroport de Kharab al-Jir dans la ville de Hassaké (nord-est de la Syrie), tandis que les autres ont été déplacés vers la base d’al-Shadadi, ainsi que vers les installations militaires américaines du champ pétrolier d’al-Omar et du champ gazier de Conoco dans la province voisine de Deir Ezzor.

Ce rapport intervient alors que l’armée américaine avait précédemment dépêché un convoi de 40 véhicules transportant des armes et des équipements logistiques dans les zones contrôlées par le groupe militant allié des forces kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).

Les États-Unis ont tenté de justifier leur présence militaire illégale dans l’est de la Syrie en prétendant à plusieurs reprises que leurs troupes étaient là pour empêcher une résurgence des terroristes notoires de Daech, dont on pense généralement qu’ils ont été entraînés et approvisionnés par les forces américaines et un régime despotique arabe allié à Washington.

Damas, quant à lui, a accusé à plusieurs reprises Washington de mener délibérément une guerre économique contre la Syrie en contrôlant 90 % des ressources pétrolières du pays et ses meilleures terres agricoles, tout en imposant des sanctions brutales au pays et en empêchant l’importation de tout, des médicaments et de la nourriture aux approvisionnements énergétiques d’urgence.

Les autorités syriennes ont toutefois exprimé leur confiance dans la capacité de Damas à rétablir rapidement son contrôle sur l’ensemble des territoires occupés. Elles ont également exhorté les Kurdes du pays, qui ont fait confiance à la promesse américaine de protection contre les terroristes de Daech, à s’attendre à ce que Washington les abandonne bientôt après avoir pillé les ressources du pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV