Le président élu iranien Massoud Pezeshkian a appelé à la mise à profit de toutes les capacités existantes pour mettre fin à la campagne génocidaire d’Israël dans la bande de Gaza assiégée.
Lors d’un contact téléphonique avec le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev lundi, Pezeshkian a salué le soutien d’Astana à une démarche de l’Assemblée générale de l’ONU visant à approuver une résolution pour reconsidérer la candidature de la Palestine à l’ONU.
La résolution a été avancée par les Émirats arabes unis (au nom du Groupe arabe). Elle a été adoptée le 10 mai par un consensus écrasant avec 143 États membres -dont le Kazakhstan- votant pour, 9 contre et 25 abstentions.
Pezeshkian a affirmé que le développement des relations de l’Iran avec le Kazakhstan faisait partie des priorités de la politique étrangère de la République islamique.
« Les deux pays disposent des capacités diverses et énormes pour renforcer la coopération bilatérale dans les domaines du transit, de l’énergie et de l’ingénierie technique. »
Le président élu iranien a également affirmé que le pays constituait la voie de transit la plus sûre et la plus économique pour relier le Kazakhstan et d’autres pays d’Asie centrale à la haute mer et aux marchés mondiaux.
« L’Iran et le Kazakhstan ont de bonnes capacités de coopération régionale et internationale ainsi qu’une coopération dans le cadre de l’Organisation de coopération de Shanghai et de l’Union économique eurasienne. »
Le président kazakh a pour sa part affirmé que son pays souhaitait promouvoir la coopération avec l’Iran dans des secteurs tels que le transit, l’énergie, les services techniques et d’ingénierie ainsi que les échanges financiers, économiques et commerciaux.
Le président élu iranien et le Premier ministre japonais discutent des relations bilatérales et des questions régionales
Toujours lundi 22 mai, le président élu iranien Massoud Pezeshkian et le Premier ministre japonais Fumio Kishida ont eu une conversation téléphonique de 20 minutes.
Le ministère japonais des Affaires étrangères a annoncé que le Premier ministre Kishida avait fait part de son intention de travailler ensemble pour développer davantage les liens mutuels basés sur les relations amicales traditionnelles avec l’Iran.
« Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur la question nucléaire iranienne, évoquant la nécessité de continuer à communiquer entre elles », ajoute le ministère japonais des Affaires étrangères.