Le président élu de l'Iran dénonce les pays qui imposent des sanctions contre la République islamique pour leur sombre histoire de fourniture d'armes chimiques qui ont été utilisées par Saddam Hussein contre la nation iranienne dans les années 1980.
Masoud Pezeshkian a noté dans un message publié sur X, dimanche 21 juillet : « Ceux qui imposent aujourd'hui des sanctions au peuple iranien sous des prétextes creux sont les mêmes qui fournissaient des armes chimiques à l'ennemi du pays [Saddam Hussein]. »
Pezeshkian a fait ces commentaires à l'occasion de l'anniversaire du bombardement chimique du village de Zardeh, dans la province de Kermanshah, à l'ouest de l'Iran, par les forces d'invasion irakiennes en juillet 1988.
Au moins 275 personnes ont été tuées et 1 146 autres blessées lors de cet attentat. L'une des bombes a atterri à l'intérieur de la fontaine du village, empoisonnant gravement de nombreux habitants.
L'attentat a eu lieu lors de l'invasion du pays par l'Irak voisin, dirigé par l'ancien dictateur Saddam Hussein. L’armée irakienne était lourdement armée par les pays occidentaux lors de l’invasion qui a duré de 1980 à 1988.
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Les fournisseurs d’armes étaient les États-Unis, l’Allemagne de l’Ouest, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la France, qui ont équipé l’armée de Saddam d’armes chimiques parmi d’autres types d’équipements mortels.
On estime que 50 000 personnes ont perdu la vie à cause de l'utilisation massive d'armes chimiques par les forces irakiennes contre l’Iran. Les estimations actuelles font toutefois état de plus de 100 000 morts tandis que les victimes souffrent, encore et toujours, des effets à long terme de ces armes.