Les forces militaires iraniennes et russes ont organisé un exercice naval conjoint de sauvetage et de secours dans la mer Caspienne, alors que les deux pays s'efforcent de renforcer leurs relations militaires et de défense.
Le porte-parole de l’exercice combiné de secours et de sécurité maritime 2024, le capitaine Abbas Hassani, a annoncé ce lundi matin 22 juillet que des bateaux lance-missiles Peykan, Derafsh et Separ et deux hélicoptères AB-212 de la force navale de l’armée, le patrouilleur Shahid Basir du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ainsi que le navire russe SB-45 qui est entré dimanche dans les eaux territoriales de l’Iran, participent dès ce lundi à un exercice combiné de secours et de sécurité maritime en mer Caspienne, dans le nord de l’Iran.
Des représentants des pays du bassin de la Caspienne supervisent les diverses étapes de cet exercice.
Dimanche après-midi, une réunion s’est tenue en présence des commandants des unités maritimes et aériennes des forces navales de l’armée et du CGRI, du commandement de la force de l’ordre de la RII et de la force navale de la Fédération de Russie ainsi que des représentants des pays du bassin de la Caspienne.
Le contre-amiral Mostafa Tajeddini, commandant adjoint opérations de la force navale de l’armée, a indiqué que l’exercice d’échanges d’information, l’expansion du réseau conjoint de commandement et de contrôle en mer ainsi que l’exercice de sauvetage de bateaux endommagé, faisaient partie des importantes opérations prévues dans cette manœuvre.
« La flotte du Nord de la RII a pour mission d’organiser une manœuvre maritime combinée à sens unique et contrôlée dans un laps de temps précis, dans la 4e zone maritime Imam Reza du port Anzali de la Caspienne et cela pour créer des synergies entre les voisins et atteindre des objectifs communs », a-t-il précisé.
« La sécurité des bateaux et des lignes de navigation dans cette zone garantit les intérêts économiques au niveau mondial ; cela exige la coopération et la convergence des forces navales des Etats riverains de la Caspienne », a-t-il également noté.
Et le contre-amiral Tajeddini de conclure : « De tels exercices sont censés rehausser le niveau de la coopération entre les forces navales des pays riverains et conduire à l’essor de l’interaction dans d’autres domaines tels que l’économie, le commerce et l’énergie. »
