Au cours des dernières 24 heures, le régime israélien a intensifié son agression brutale contre les Palestiniens de la bande de Gaza. Ceci intervient alors que l’entité usurpatrice continue délibérément de saper les négociations pour atteindre à un cessez-le-feu visant à mettre fin à la guerre génocidaire qui dure depuis des mois dans le territoire assiégé.
L’armée israélienne a déclaré mercredi 17 juillet avoir mené de nombreuses frappes lors des dernières 24 heures et bombardé différents sites dans diverses zones de Gaza avec de l’artillerie et des roquettes.
Toujours selon l’armée de l’entité, les militaires du régime poursuivaient « une activité opérationnelle précise et basée sur le renseignement » autour de la ville de Rafah, dans le sud de Gaza.
En ce qui concerne le bilan des martyrs palestiniens, le ministère de la Santé à Gaza a déclaré que 52 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tuées en martyr lors des frappes israéliennes au cours des dernières 24 heures.
Les médias locaux ont fait part d’une attaque à la roquette lancée par l’armée israélienne sur l’est de la ville de Deir al-Balah, tandis que des hélicoptères continuaient de tirer sur le nord du camp de réfugiés d’al-Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
La Défense civile de Gaza a annoncé que 30 personnes sont tombées en martyr lors de trois frappes sur le camp d’al-Nuseirat, l’une ayant touché une école gérée par les Nations unies, une autre, visé une maison et une troisième, ciblé une mosquée.
L’artillerie israélienne a bombardé les parties orientales du quartier d’al-Zaytoun, au sud-est de la ville de Gaza, et le quartier de Tel al-Hawa dans le sud-ouest et la zone d’al-Shakoush, située au nord-ouest de la ville de Rafah.
Médecins Sans Frontières (MSF) ont affirmé que chaque attaque israélienne a exercé une « pression insupportable » aux équipes médicales du système de santé épuisé de la bande de Gaza.
Selon cette organisation médicale humanitaire, les hôpitaux de Gaza manquent de toutes les installations sanitaires de base, ce qui entraînera la mort de davantage de citoyens.
La dernière vague d’attaques israéliennes intervient alors que les espoirs d’atteindre à un plan de cessez-le-feu s’amenuisent.
À ce propos, Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, a déclaré que Tel-Aviv compromettait les pourparlers pour une trêve et un accord de libération de prisonniers, car le régime ne voudrait pas mettre fin à la guerre.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a juré depuis octobre 2023 de détruire le Hamas, a insisté mardi sur le fait que malgré la pression à laquelle Israël était confronté, il ne pouvait y avoir aucun relâchement dans l’agression de Tel-Aviv contre la bande de Gaza jusqu’à ce qu’il atteigne ses objectifs.
Netanyahu a lancé qu’il était exactement le moment « d’augmenter encore la pression » sur le Hamas pour ramener tous les captifs – les vivants et les morts – et atteindre tous les objectifs déclarés.
Israël a lancé, le 7 octobre 2023, sa guerre brutale contre Gaza après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice en réponse à l’intensification des atrocités commises contre le peuple palestinien.
Depuis le début de son agression, les États-Unis ont fourni au régime de Tel-Aviv plus de 10 000 tonnes d’équipement militaire et ont utilisé leur droit de veto contre toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Conformément aux dernières données du ministère de la Santé à Gaza, depuis le 7 octobre 2023, au moins 38 794 Palestiniens ont été tués en martyr et plus de 89 166 autres blessés. Des milliers de Palestiniens sont portés disparus ou présumés morts sous les décombres.