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Irak: la base américaine d'Ain al-Asad fait l’objet d’une attaque de drones

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Vue générale de la base aérienne d'Ain al-Asad, qui abrite des soldats américains, à l'ouest de la province d'al-Anbar en Irak. ©AFP

Une source sécuritaire irakienne a fait état d’une attaque de drones contre la base américaine d'Ain al-Asad située en Irak.

Deux drones suicide ont pris pour cible, mardi 16 juillet, les alentours de la base aérienne d'Ain al-Asad où sont stationnées des troupes américaines, a rapporté l’agence de presse Baghdad Al-Youm, citant une source sécuritaire irakienne.

Aucun détail n’a filtré sur le lieu du lancement des drones ni sur les dégâts ou les pertes éventuels de l’attaque.

Il s'agit de la deuxième frappe depuis que les attaques contre les bases américaines en Irak ont ​​été suspendues fin janvier et début février.

De nombreuses attaques de ce type contre les forces américaines ont été revendiquées par des groupes opérant sous la bannière de la Résistance islamique en Irak.

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L'attaque de mardi intervient à un moment sensible, à l'approche des négociations qui auront lieu la semaine prochaine à Washington sur l'avenir de la coalition dirigée par les États-Unis en Irak.

En janvier, Bagdad et Washington ont convenu de créer un comité chargé d’entamer des négociations en vue d’établir un calendrier de retrait progressif des forces américaines du pays arabe.

Les deux pays ont convenu de former des groupes de travail qui conduiraient à terme à la réduction progressive du nombre de conseillers militaires dirigés par les États-Unis sur le sol irakien.

Les responsables irakiens, dont le Premier ministre Mohammad Shia al-Sudani, ont appelé à plusieurs reprises à l'expulsion des troupes américaines de leur pays.

Les groupes de résistance irakiens font également pression pour que cesse la présence de forces étrangères en Irak, plus d'une décennie après qu'une coalition dirigée par les États-Unis a envahi le pays arabe en violation flagrante du droit international sur la base de fausses allégations selon lesquelles l'Irak possédait des armes de destruction massive à l'époque.

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Il y a près de 2 500 soldats américains en Irak et environ 900 en Syrie dans le cadre de ce que Washington prétend être une force de combat contre Daech.

Les États-Unis ont maintenu leur présence, même si les pays arabes et leurs alliés ont vaincu le groupe terroriste takfiri fin 2017.

En 2020, le Parlement irakien a voté l'expulsion des forces américaines. Quelques jours plus tôt, le général martyr Qassem Soleimani, commandant en chef de la lutte antiterroriste iranienne, et le commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire (PMU), Abu Mahdi Al-Muhandis, avaient été assassinés lors d'une attaque de drone ordonnée par le président américain de l'époque, Donald Trump, à l'extérieur de l'aéroport de Bagdad.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV