Le ministre des Affaires étrangères par intérim de l’Iran, Ali Bagheri-Kani a déclaré que l’approche en matière de politique étrangère du nouveau gouvernement de la République islamique d’Iran était de renforcer le multilatéralisme basé sur les principes de la Charte des Nations unies et du droit international.
Il a fait ses remarques mardi 16 juillet lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies intitulée « Coopération multilatérale vers un système mondial plus stable, plus démocratique et plus juste ».
Bagheri-Kani a déclaré que le président élu iranien Massoud Pezeshkian a affirmé que la principale approche en matière de politique étrangère de son gouvernement serait d’ouvrir de nouveaux horizons et d’élargir les relations amicales de l’Iran avec d’autres pays du monde dans le cadre du dialogue, de la coopération, de l’égalité et du respect mutuel.
Dans la foulée, le ministre des Affaires étrangères par intérim de l’Iran a indiqué que grâce à cette approche, le nouveau gouvernement de la République islamique d’Iran attacherait de l’importance à l’approfondissement des relations avec les pays de la région et d’autres gouvernements dans le monde.
Selon Bagheri-Kani, la République islamique d’Iran salue toute initiative visant à renforcer le multilatéralisme, à augmenter le respect du droit international et à réaliser les principes de la Charte des Nations unies.
« Le multilatéralisme est la clé principale pour faire face aux menaces et aux défis mondiaux. Nous pensons que c’est le seul moyen de créer un ordre mondial juste afin que toutes les nations puissent bénéficier de la croissance et de la paix durable », a-t-il ajouté.
Le ministre des Affaires étrangères iranien par intérim a également ajouté que les mesures coercitives unilatérales sous forme de sanctions extraterritoriales sont l’incarnation d’un unilatéralisme extrême et inhumain. « L’Amérique et ses alliés occidentaux qui appliquent ces sanctions doivent être tenus responsables des destructions, des morts et des souffrances sans fin des nations soumises aux sanctions, y compris de la population de mon pays », a-t-il aussi ajouté.