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Emmanuel Macron a accepté la démission du gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre français Gabriel Attal a remis sa démission ce mardi 16 juillet 2024. ©SIPA via Le Point

Le chef de l'Etat français Emmanuel Macron a accepté mardi la démission du gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal, après son échec aux élections législatives anticipées, alors que les différents camps politiques peinent à s'entendre sur une coalition.

Selon l’AFP, ce gouvernement assurera le « traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement », a annoncé le palais présidentiel de l'Elysée.

« Afin que cette période s'achève le plus rapidement possible, il appartient aux forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement », a poursuivi la présidence.

Le gouvernement avait tenu en fin de matinée à l'Elysée son premier Conseil des ministres depuis les élections législatives anticipées, convoquées par le chef de l'Etat après l'échec cuisant de son parti aux élections européennes début juin.

La France doit économiser 25 milliards d'euros pour redresser ses finances publiques

Aux législatives, la coalition de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) a décroché le plus grand nombre de sièges mais elle n'a pas obtenu de majorité absolue à l'Assemblée nationale, désormais divisée en trois blocs : le NFP (190 à 195 sièges), suivie par le camp présidentiel de centre droit (autour de 160 sièges) et l'extrême droite et ses alliés (143 sièges).

M. Macron a laissé entendre mardi en Conseil des ministres que cette situation de gouvernement démissionnaire - et donc avec un rôle politique limité - pourrait « durer un certain temps », « quelques semaines », vraisemblablement jusqu'à la fin des JO au moins, ont déclaré des ministres à l'AFP.

Cette nouvelle configuration permettrait d'assurer « au nom de la continuité, le fonctionnement minimal de l'Etat » français, explique une note du secrétariat général du gouvernement (SGG) datée du 2 juillet.

Cette période transitoire offre également un peu de temps aux différentes formations politiques pour tenter de bâtir des compromis et faire émerger des alliances.

Dans le camp présidentiel, les regards se tournent à nouveau vers le parti de droite Les Républicains et leur quarantaine de députés.

 

France: le NFP met en garde Macron contre le maintien prolongé d'Attal à Matignon

A gauche, les discussions pour soumettre un candidat au poste de Premier ministre ne cessent de se tendre, le leader de La France insoumise (LFI - gauche radicale) Jean-Luc Mélenchon ayant refusé de les poursuivre tant qu'un candidat commun pour le perchoir n'a pas été trouvé.

Socialistes, communistes et écologistes sont revenus à la charge lundi soir en suggérant pour l'hôtel de Matignon, abritant la résidence et les bureaux du chef de gouvernement, la spécialiste du climat Laurence Tubiana, 73 ans, qui se définit comme « femme de gauche et écologiste ».

Mais cette option a été balayée par LFI, le coordinateur du mouvement Manuel Bompard considérant la proposition « pas sérieuse ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV