Le nombre de Palestiniens tués dans une frappe de l’armée d’occupation israélienne contre le camp de réfugiés d’al-Shati s’élève désormais à 22, a rapporté le correspondant de la chaîne d’information libanaise, Al Mayadeen.
Les forces israéliennes ont pilonné la mosquée al-Abyad dans le camp pendant les heures de prière, samedi, massacrant de nombreux fidèles qui s’y étaient recueillis.
Le crime est survenu peu de temps après le massacre d’al-Mawasi, qui a entraîné la mort d’au moins 90 Palestiniens sans compter les centaines de blessés, dont plusieurs, grièvement après que les forces israéliennes ont frappé la ville de tentes érigée dans une zone dite de sécurité où s’étaient réfugiés les déplacés.
Le site d’information du journal israélien Maariv a rapporté que les bombes utilisées lors des frappes aériennes étaient des bombes JDAM de fabrication américaine.
Parmi les victimes de la frappe sur le camp d’al-Shati se trouvait le prisonnier palestinien Nemr Hemadah, qui avait été transféré à Gaza après sa libération, a-t-on appris du site d’information libanaise, Al Mayadeen.
Les ambulances ont récupéré les corps de quatre personnes tombées en martyrs et ont soigné plusieurs blessés qui avaient été transportés à l’hôpital al-Shifa de la ville lors d’une frappe aérienne sur la maison de la famille Haji, près du camp de réfugiés de Yarmouk, dans la ville de Gaza, a ajouté la même source.
De plus, la Défense civile de Gaza a déclaré avoir récupéré les corps de sept autres martyrs dans une maison qui avait été frappée par les forces d’occupation israéliennes dans la région de Cheikh Radwan, au nord de la ville de Gaza, tôt ce matin.
Les équipes médicales ont également transporté cinq blessés suite à une frappe aérienne israélienne visant la maison de la famille Shurab dans le quartier de Salam au sud de Khan Younès, dans le sud de Gaza, à l’hôpital Nasser de la ville.
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Justifier le massacre
Après le massacre d’al-Mawasi, samedi, Israël a allégué avoir tué un commandant haut gradé d’al-Qassam dans la région. Mais il a ensuite démenti cette allégation après que des sources au sein de la Résistance ont confirmé que le commandant Mohammed Deïf était en vie et saint et sauf.
La Résistance a précisé dans un communiqué que le but des allégations d’Israël était de dissimuler l’horrible massacre qu’il a commis à Khan Younès.
Malgré les informations des médias faisant état de désaccords entre Israël et les États-Unis sur les livraisons d’armes, Washington continue de fournir de grandes quantités d’armes au régime sioniste.
Même si les États-Unis prétendent s’être engagés à protéger les civils à Gaza et à inviter Israël à minimiser les pertes civiles, leur image nationale et internationale se détériore à cause du rôle central qu’ils ont joué dans la poursuite de la guerre ainsi que de leur manque d’efficacité dans la conclusion d’un cessez-le-feu.