Le plus grand fournisseur d'électricité d’Israël se prépare à une grande manœuvre visant à faire face à d'éventuelles coupures de courant en cas d’attaques lancées par le Hezbollah.
Le plus grand fournisseur d'électricité des territoires palestiniens occupés devrait organiser dans les prochains jours un exercice à grande échelle et sans précédent pour s'entraîner à rétablir l'électricité en cas d'affrontement militaire avec le mouvement de résistance libanais Hezbollah.
L'Israel Electric Corporation (IEC) débutera l'exercice, dimanche 14 juillet et le terminera jeudi soir. Au cours de l'exercice, des scénarios impliquant des dommages aux sous-stations du réseau et des pannes de courant généralisées seront simulés.
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Les employés de l’IEC s’exerceront également au chargement, au transport, au déchargement et à l’installation de centrales électriques de secours pour rétablir l’électricité.
De plus, des convois de camions lourds transportant de gros transformateurs destinés au rétablissement d'urgence du courant devraient circuler le long des routes à l’occasion de la manœuvre.
Les exercices seront menés dans quatre régions de la partie nord des territoires occupés par Israël depuis 1948 ; des régions qui n'ont pas été spécifiquement nommées.
Le bureau de l’Israël Electric Corporation dans la ville de Rishon LeZion, située à huit kilomètres au sud de Tel-Aviv, sera le siège opérationnel de l'exercice.
Le Hezbollah mène des attaques à la roquette quasi-quotidiennes sur des positions de l’armée israélienne, en représailles à l'agression du régime usurpateur sioniste contre le Liban et en solidarité avec les Palestiniens.
Avec la guerre génocidaire à Gaza, au moins 38 345 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués et 88 295 autres ont été blessés.
Près de 500 personnes ont également été tuées à la frontière libanaise, dont 95 civils, selon un bilan établi par l'AFP.
Lors des deux guerres entre Israël et le Liban en 2000 et 2006, le Hezbollah a réussi à contraindre l'armée israélienne à se retirer du territoire libanais.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a déclaré, le 4 juillet, qu'une guerre élargie avec Israël n'était pas quelque chose de probable pour un futur proche mais que le mouvement libanais était pleinement préparé au pire des scénarios.
« Le mouvement ne construit pas sa position militaire en fonction d'analyses politiques, mais plutôt en fonction des informations et des résultats du terrain », a-t-il dit au correspondant de Sputnik.
