Dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU a rejeté les accusations sans fondement portées par les États-Unis contre l’Iran sur la fourniture d’armes à Ansarallah du Yémen.
L’ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU, Amir Saeed Iravani, a considéré les allégations des États-Unis contre la République islamique d'Iran sur la livraison d'armes au Yémen comme un écran de fumée pour dissimuler l'acte d'agression de Washington contre ce pays de la péninsule arabique.
Lundi, Stephanie Sullivan, l'envoyée adjointe des États-Unis auprès des Nations unies, a réitéré les accusations de Washington contre Téhéran, sur la livraison d’armes au mouvement de résistance populaire yéménite, Ansarallah.
Elle a prétendu que les « propres médias affiliés à l'État de la République islamique ont vanté la fourniture par le pays de technologies de missiles balistiques interdites » à Ansarallah.
Iravani a critiqué la diplomate américaine pour « s’être écartée de l’ordre du jour et avoir une fois de plus exploité la tribune du Conseil de sécurité pour porter des allégations infondées contre la République islamique sur la situation au Yémen ».
« L’Iran considère que de telles accusations font partie de l’agenda politique des États-Unis et que leur objectif est de dissimuler et de légitimer les actions agressives qu’ils mènent actuellement contre la souveraineté et l’intégrité territoriale du Yémen », a-t-il fait noter.
La coalition américano-britannique a mené des frappes aériennes sporadiques contre les provinces yéménites situées à l’Ouest du pays pour tenter de mettre un terme aux opérations pro-palestiniennes des forces armées yéménites qui ciblent les navires israéliens ou ceux qui se dirigent vers les territoires occupés de la Palestine.
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Plus loin dans sa lettre, le représentant permanent de l’Iran auprès de l’ONU a poursuivi : « Il est désormais plus clair que jamais que les États-Unis cherchent à faire pression sur les experts de l’ONU pour saper l’indépendance de leur mission. Cette approche subversive des États-Unis porte atteinte à la crédibilité des rapports des experts du Conseil de sécurité et des Nations unies, qui devraient être neutres et apolitiques. »