Israël est confronté à une grave pénurie de munitions et de pièces détachées pour ses chars et bulldozers militaires : certains gouvernements européens ont officieusement cessé de lui fournir des armes et des matières premières, selon un rapport.
Le quotidien économique israélien Calcalist a rapporté que les dirigeants militaires israéliens sont de plus en plus préoccupés par le manque de munitions. Les fournisseurs d'armes des pays européens « ont tout simplement cessé de répondre à leurs homologues israéliens », indique le journal.
Le rapport a également affirmé qu'une « puissance étrangère majeure » qui vendait des armes à Israël a refusé de lui fournir des matières premières depuis qu'il a lancé sa campagne génocidaire à Gaza en octobre 2023. Il n'a cependant pas fourni plus d'informations.
Le Canada et la Belgique, selon le rapport, ont imposé une interdiction sur les exportations militaires vers Israël. L'Espagne a également empêché un navire transportant une cargaison d'armes de l'Inde vers Israël d'accoster dans ses ports. Le régime s'est désormais largement appuyé sur l'Inde, car un important fabricant indien d'armes autorise l'expédition d'armes à Tel-Aviv.
En mai, un rapport indiquait que l’entreprise Munitions India Ltd (MIL), une entreprise publique dépendant du ministère indien de la Défense, avait été autorisée à livrer des armes à Israël.
Mais en Europe, malgré la pression croissante pour stopper ces ventes, Bruxelles n’a pas encore pris de décision sur la question. L’Allemagne, la plus grande économie de l’Union européenne, continue de fournir au régime des sous-marins, des navires de guerre, des véhicules et des moteurs d’avion, ainsi que des torpilles.
Et les États-Unis, allié fidèle d’Israël, continuent d’être le plus gros fournisseur d’armes à la machine de guerre du régime qui a jusqu’à présent tué plus de 38 200 Palestiniens.