L’Iran a pris l’initiative d’émettre une déclaration commune représentant plusieurs nations, appelant à l’identification du sionisme comme une forme de racisme.
La déclaration a surtout évoqué la violation systématique des droits des Palestiniens opprimés par le régime israélien.
Le représentant permanent de l’Iran auprès du siège des Nations unies à Genève, Ali Bahreïni, a lu mardi 9 juillet la déclaration commune lors de la 56e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Représentant plusieurs nations islamiques et indépendantes, le diplomate iranien a pris la parole lors de la session, en présence du rapporteur spécial de l’ONU sur le racisme.
Bahreïni a plaidé pour le rétablissement de la résolution 3379 de l’ONU qui a identifié le sionisme comme une forme de racisme.
La déclaration a fait référence au rapport de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO) en 2017, qui a identifié Israël comme un « régime d’apartheid ».
Il a également souligné que l’interdiction de la discrimination raciale et de l’apartheid est un principe fondamental du droit international.
En conclusion, la déclaration a appelé la communauté internationale à prendre des mesures décisives contre les groupes israéliens qui perpètrent des crimes contre l’humanité.
Israël a lancé sa guerre brutale contre la bande de Gaza assiégée, le 7 octobre 2023, après que des groupes de résistance palestiniens ont mené une opération-surprise baptisée Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité occupante en représailles à des crimes commis par Israël pendant des décennies contre les Palestiniens.
Selon un dernier bilan, le régime de Tel-Aviv a tué jusqu’à présent plus de 38 243 Gazaouis, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé plus de 88 000 autres.
En outre, le régime sioniste a imposé un siège total sur l’enclave palestinienne, ce qui a réduit au minimum l’approvisionnement en denrées alimentaires, en médicaments, en électricité et en eau.