L’office des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens a déclaré qu’au moins la moitié de son siège dans la bande de Gaza avait été détruite au cours de la guerre génocidaire menée par le régime israélien contre la bande côtière.
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Moyen-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a fait remarquer, lundi 8 juillet, lors d’une conférence de presse que la moitié du siège de l’UNRWA dans la bande de Gaza a été détruite : « Plus de 500 personnes ont été tuées alors qu’elles se trouvaient dans notre siège ».
Dans une autre partie de ses paroles, il donne des éclaircissements sur la situation prévalant dans la ville de Khan Younès, à Gaza, affirmant qu’« environ 250 000 personnes ont été déplacées de la ville pour la sixième ou septième fois sur la base des ordres israéliens ».
Lazzarini a réitéré l’avertissement lancé par l’UNRWA à plusieurs reprises selon lequel il n’y avait plus aucun endroit sûr à Gaza.
Lundi également, la porte-parole de l’UNRWA, Louise Wateridge, a déclaré que les bâtiments restants dans la bande de Gaza ne tenaient qu’à un fil.
« D’énormes cratères peuvent être vus le long des routes jonchées de débris, et ceux qui restent ici n’ont plus beaucoup d’espoir », a-t-elle déclaré.
La responsable de l’UNRWA a fait écho aux propos de Lazzarini sur la situation tragique à Khan Younès, en disant : « Chaque endroit où l'on regarde, on voit d’énormes ruines ».
Les brutales offensives militaires d'Israël dans la bande de Gaza, déjà soumise à un blocus, ont été lancées le 7 octobre 2023, en réponse à une opération de représailles menée par des groupes de résistance basés sur la frange côtière.
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L’armée du régime israélien a depuis tué au moins 38 200 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Des milliers d’autres restent sous les décombres, alors que l’armée israélienne interdit aux ambulanciers et aux équipes de la défense civile d’approcher les victimes.
