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Deuxième débat du second tour de l'élection présidentielle iranienne de 2024

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Les deux candidats en lice pour la présidence iranienne, Massoud Pezeshkian et Saïd Jalili, s’affrontent lors du deuxième débat télévisé du second tour de l’élection présidentielle iranienne de 2024.

Il s’agit du deuxième des deux débats avant le second tour de l’élection présidentielle du 5 juillet, centrés sur les questions économiques. Le premier débat sur les questions politiques et culturelles a eu lieu lundi soir.

La campagne pour le second tour des élections a officiellement débuté dimanche, un jour après l’annonce des résultats des élections du 28 juin par le ministère de l’Intérieur.

Pezeshkian et Jalili ont obtenu le plus grand nombre de voix, mais aucun candidat n’a réussi à obtenir la majorité absolue, ouvrant ainsi la voie au second tour des élections.

Pezeshkian est un ancien ministre de la Santé et un haut législateur de la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays. Jalili est l’ancien négociateur principal sur le nucléaire et l’ancien chef du plus haut organisme de sécurité.

Voici une partie du débat qui a opposé les deux candidats en lice pour le second tour organisé par la radiodiffusion de la République islamique d’Iran (IRIB) :

Pezeshkian:

  • Lors du débat d’hier soir, il paraît que que j’aurais manqué de respect à notre grand commandant national (le général Qassem Soleimani). Or, je le considère comme une source de fierté nationale et une épine dans les yeux de nos ennemis.
  • Le général Soleimani était un héros qui luttait contre l’oppression à l’étranger et soutenait les opprimés dans son pays, qu’ils portent ou non le hijab, qu’ils soient religieux ou non.
  • Je mettrai en œuvre la loi d’action stratégique du Parlement (en réponse aux sanctions). Puisque c’est la loi, je vais la mettre en œuvre.
  • Nous en discuterons avec le Conseil suprême de sécurité nationale et la Commission de politique étrangère du Parlement pour parvenir à une perspective et à un langage communs.
  • Il n’est pas vrai que si les États-Unis ne respectent pas leurs engagements, nous respecterons quand même les nôtres. Je n’entamerai pas de négociations (sur le PGAC) avec une seule option.
  • Aucun gouvernement dans l’histoire n’a été capable de parvenir à la croissance et à la prospérité dans une cage.
  • Nous sommes obligés d’interagir et d’échanger d’abord avec les pays de la région pour la croissance et la prospérité, puis avec d’autres pays (à travers le monde).
  • Cela nécessite diverses options, notamment l’implication d’experts et de spécialistes, la coordination, l’interaction et, par conséquent, des cadres juridiques.
  • La question principale est de savoir : voulons-nous ou non résoudre nos problèmes avec le monde ? Je crois que nous devons sortir de l’impasse pour résoudre les problèmes du pays.

Jalili:

  • Aujourd’hui, j’étais l’invité des habitants du Lorestan. Ils ont été profondément touchés par la représentation erronée du martyr Qassem Soleimani et m’ont demandé d’exprimer leur mécontentement.
  • Monsieur Pezeshkian, je suis désolé que vous considériez notre pays comme une cage. Que veux-tu dire en disant que nous sommes dans une cage ?
  • Vous suivez une seule voie en matière de sanctions, vous continuez à le répéter, vous n’obtenez aucun résultat, vous faites face à nouveau à des sanctions et vous continuez sur la même voie.
  • Vous ne proposez aucune solution de sanctions. Votre seule solution est de faire davantage de concessions. Vous avez fait toutes les concessions et n’avez rien obtenu en retour. Vous n’avez toujours pas présenté de solution.
  • Vous n’avez pas présenté de plan pour la croissance du pays ni pour la levée des sanctions. Vous pensez qu’il y a une impasse, mais je crois qu’il n’y a pas d’impasse.
  • Malgré les sanctions, les opportunités et les potentiels de croissance sont nombreux.
  • Face aux sanctions, vous devez être proactif et non passif.
  • Vous devez tenir l’autre partie responsable du non-respect de ses engagements, et non dire que vous ferez pression sur le peuple pour qu’il accorde davantage de concessions à la partie étrangère.
  • Si l’autre partie ne respecte pas ses engagements, quelle concession souhaitez-vous faire que vous n’avez jamais faite auparavant.
  • Vous êtes médecin, M. Pezeshkian. De mauvais diagnostics conduisent à de mauvaises prescriptions et peuvent être mortels.

Pezeshkian :

  • Dans quelle mesure avons-nous augmenté la masse monétaire du pays (se référant probablement à la liquidité). Vous pouvez demander à des experts ou obtenir des informations auprès de la Banque centrale.
  • La réalité est la suivante : vous dites que vous avez fait ceci et cela. Eh bien, si c’est le cas, où est-il ? N’avez-vous pas dit que l’emploi doublerait et que nous construirions un million de maisons par an ?

Jalili :

  • M. Pezeshkian a évité de répondre aux questions. Il ne parle pas de sanctions ni de solutions.
  • Il dit seulement que nous parlerons aux pays étrangers et ferons pression sur notre propre pays.
  • M. Pezeshkian, savez-vous ce que signifie une « alternative » ? Je dis que j’opterai pour des alternatives et des options.
  • Nommez une de ces alternatives. Qu’avez-vous à part faire des concessions ?
  • Vous voulez ignorer 32 années de performance et vous concentrer uniquement sur les trois dernières années, qui ont en fait été remarquables par rapport à ces 32 années. (...)
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SOURCE: FRENCH PRESS TV