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L’Iran dénonce les violations des droits de l’homme par les États-Unis, 36 ans après la destruction d’un avion de ligne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les personnes en deuil transportent des cercueils dans les rues de Téhéran, lors des funérailles collectives des victimes à bord du vol Iran Air 655, abattu par l'USS Vincennes au-dessus du golfe Persique le 3 juillet 1988. (Photo: AP/Archives)

Le ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné les violations graves et flagrantes des droits de l’homme commises par les États-Unis à l’occasion du 36e anniversaire de la prise pour cible de l’avion de ligne iranien par un croiseur lance-missiles de la marine américaine au-dessus du golfe Persique, qui a tué 290 personnes à bord.

« Le 3 juillet 1988, l’USS Vincennes a abattu le vol 655 d’Iran Air, qui transportait 290 passagers et membres d’équipage, dont 46 passagers non iraniens et 66 mineurs de moins de 13 ans. Les États-Unis qui n’ont, non seulement, pas présenté d’excuses à l’Iran, mais ont également décerné une médaille au commandant de l’USS Vincennes », a dénoncé le ministère dans un communiqué publié mardi sur son compte officiel X.

À la suite de l’attaque, l’avion s’est désintégré et s’est écrasé dans les eaux du golfe Persique, tuant les 290 personnes à bord, dont 66 enfants.

Les responsables américains ont affirmé que l’USS Vincennes avait confondu le vol 655 d’Iran Air avec un avion de guerre. Au moment de l’attaque, le navire de guerre était équipé de systèmes radars et d’équipements de combat électroniques très sophistiqués.

En 1990, le capitaine du croiseur, William C. Rogers, a été innocenté de tout acte répréhensible et a même reçu la « Légion du Mérite » des mains de George Bush, alors président américain, pour son « service exceptionnel » lors des opérations dans le golfe Persique.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a, par ailleurs, condamné les violations flagrantes des droits de l’homme par les États-Unis, déclarant que les responsables de la Maison-Blanche étaient parmi les violateurs des droits de l’homme les plus déshonorants au monde.

« Les États-Unis ont commis des violations flagrantes et organisées des droits de l’homme par l’unilatéralisme et l’intensification des sanctions économiques sans l’accord des Nations unies et dans l’intention de forcer les gouvernements à modifier leur politique. »

La déclaration condamne également l’exploitation par Washington des sanctions économiques depuis des décennies comme outil de pression sur les pays politiquement indépendants et opposés à ses pratiques internationales.

Les sanctions ont eu un impact négatif significatif sur les nations du monde et ont privé les citoyens de divers pays de leurs droits naturels et légaux, note-t-il.

Ces actions unilatérales, qui vont à l’encontre des réglementations et principes internationaux, mais aussi des traités et déclarations internationaux relatifs aux droits de l’homme, mettent en lumière les violations généralisées des droits de l’homme commises par l’administration américaine, a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères.

La déclaration a également attiré l’attention sur le bilan humain des guerres menées par Washington et son soutien aux crimes du régime israélien à l’égard de la nation palestinienne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV