L'Iran a dépassé le Koweït et le Nigeria pour devenir le quatrième exportateur de pétrole et de condensat de l'OPEP.
Les exportations de pétrole iranien ont atteint un nouveau record en cinq ans, selon les données de la société Vortexa, alors que le pays retrouve progressivement sa position comme l’un des principaux fournisseurs de pétrole au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Les données fournies par la société de surveillance sur les opérations pétrolières et gazières maritimes (Vortexa), publiées par l’agence officielle de presse iranienne IRNA montrent que les exportations de pétrole iranien ont atteint 1,7 million de barils par jour (b/j) en mai, le niveau le plus élevé jamais enregistré depuis 2019, où Washington a durci ses restrictions en lien avec le commerce du pétrole de la RII.
« L'Iran a exporté en moyenne 1,56 million de barils de pétrole par jour entre janvier et mai, devenant ainsi le quatrième fournisseur de l'OPEP après des pays à l’instar du Nigeria et du Koweït », selon les données.
Les exportations de pétrole iranien ont représenté 9 % de l’offre totale de pétrole et de condensats de l’OPEP sur une période de cinq mois, selon les chiffres.
Le rapport de l'IRNA a toutefois rejeté les déclarations formulées lors de la campagne électorale en cours dans le pays, suggérant que l'augmentation record des exportations de pétrole du pays était due à la réduction des sanctions américaines visant à éviter un choc sur les marchés pétroliers mondiaux.
« L'augmentation des exportations de pétrole iranien est principalement due à une production accrue, à une demande plus élevée de la Chine et à une expansion de la flotte iranienne de pétroliers », ajoute-il.
