Une organisation internationale de défense des droits de l’homme a révélé que les forces d’occupation israéliennes commettent des « massacres généralisés » dans deux quartiers de l’est de la ville de Gaza, alors que le génocide commis par Israël contre les Palestiniens dans le territoire assiégé se poursuit depuis neuf mois.
Des Palestiniens ont été « exécutés sur place » par des soldats israéliens à Gaza, selon une organisation de défense des droits de l’homme.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a annoncé ce dimanche 30 juin avoir reçu des informations faisant état de « massacres généralisés » et d’exécutions sommaires dans les quartiers de Shujaiya et de Jdaida.
« Notre équipe présente sur le terrain reçoit des informations faisant état de dizaines, voire de centaines de cas de personnes exécutées sur le lieu », a écrit Ramy Abdul, président du groupe basé à Genève, dans un article sur X.
Plus tôt dans la journée, un porte-parole des Nations unies a déclaré que l’armée israélienne avait intensifié ses attaques sur le quartier de Shujaiya.
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Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré que la nouvelle offensive israélienne, comprenant des frappes aériennes et d’artillerie, à Shujaiya avait obligé « au moins 60 000 habitants » de quitter leurs foyers.
« Les partenaires humanitaires signalent de nouveaux déplacements… Hier, l’armée israélienne a ordonné aux personnes vivant dans 28 blocs dans des zones à l’est de la ville de Gaza d’évacuer immédiatement… au moins 60 000 personnes ont été déplacées de cette zone, qui s’étend sur plus de 7 kilomètres carrés », a déclaré Dujarric.
Israël a déclenché la guerre contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l’opération-surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité occupante en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
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Le régime sioniste a tué au moins 37 834 Palestiniens et en a blessé plus de 86 858 autres depuis le début de son offensive. Plus de 1,7 million de personnes ont également été déplacées à l’intérieur du pays.
Des tas d’ordures et une chaleur « insupportable » à Gaza
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNWRA) a mis en garde samedi 29 juin contre les risques sanitaires alors que la chaleur estivale est devenue « insupportable » à Gaza pour des familles « vivant sous des bâches en plastique » sous des températures élevées.
La porte-parole de l’UNWRA, Louise Wateridge, a déclaré que les conditions sanitaires étaient devenues déplorables pour les personnes déplacées vivant « à côté des montagnes d’ordures et d’égouts ».
« Les déchets s’accumulent partout, les gens vivent sous des bâches en plastique où les températures montent en flèche », a écrit Wateridge sur X.
« Les familles à Gaza vivent à côté de montagnes d’ordures et d’eaux usées. Avec très peu de salles de bains disponibles et une chaleur estivale insupportable, les conditions sanitaires sont déplorables. »
Le mois dernier, l’UNWRA a déclaré que plus de 330 000 tonnes de déchets s’étaient accumulées dans ou à proximité des zones peuplées de Gaza, posant des risques environnementaux et sanitaires catastrophiques pour les habitants.