Les Iraniens se rendent aux urnes pour les élections anticipées à la suite du décès inattendu de l'ancien président Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures du matin (04h30 GMT) vendredi. Ils devaient fermer à 18 heures (14h30 GMT) mais une prolongation a été prévue jusqu'à 22 heures.
Le Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a glissé son bulletin dans un bureau de vote à Téhéran et a prononcé un bref discours appelant à l'unité du peuple iranien lors de ce scrutin.
Il a exhorté les électeurs à voter en grand nombre, déclarant : « Nous recommandons à notre cher peuple de prendre au sérieux le vote et la participation à cette importante épreuve politique et d'y participer. »
« Afin de prouver l'authenticité de l’Ordre de la République islamique, la présence du peuple est nécessaire et obligatoire », a-t-il souligné.
Le scrutin est en cours dans 58 640 bureaux de vote à travers le pays, principalement dans les écoles et les mosquées. Les premières projections des résultats sont attendues samedi matin et les résultats officiels dimanche.
Si aucune majorité claire n'émane du premier tour, les deux candidats arrivés en tête s'affronteront lors d'un second tour de scrutin le 5 juillet. Le vainqueur, neuvième président du pays, restera en fonction pour une durée de quatre ans.
Bien qu'aucun favori clair n'ait été clairement désigné avant le vote, deux candidats se sont retirés, laissant quatre autres candidats en lice.
L’attente pour les résultats de la présidentielle iranienne s’étend au-delà des frontières du pays. L’évolution de la dynamique régionale à la suite de l’opération Tempête d’Al-Aqsa et de l’opération Vraie Promesse a incité les experts politiques du monde entier à suivre le résultat de l’élection du 28 juin.
Réaction de Bernard Cornut, analyste politique français, spécialiste du Moyen-Orient.