Le Leader de la Révolution islamique a salué les débats télévisés entre les six candidats en lice pour les élections présidentielles du 28 juin.
L’Ayatollah Ali Khamenei a rencontré samedi matin 22 juin les responsables judiciaires du pays. La veille au soir, les Iraniens ont assisté au troisième des cinq débats prévus avant le vote pour élire le successeur du président martyr Ebrahim Raïssi, qui a perdu la vie dans un accident d’hélicoptère, le 19 mai dernier.
L’Ayatollah Khamenei a toutefois mis en garde les candidats contre toute déclaration susceptible de ravir les ennemis de l’Iran.
« Mon conseil est que les discussions que les candidats ont à la télévision ou les déclarations qu’ils font publiquement ou en privé pour vaincre leurs rivaux électoraux ne contiennent pas de sujets qui feraient plaisir à nos ennemis », a déclaré le Leader.
« Leurs propos ne doivent pas plaire à l’ennemi du pays, de la nation et de l’ordre [islamique]. Cela n’est pas permis », a ajouté l’Ayatollah Khamenei.
Lors du troisième débat, les candidats ont présenté leurs projets sur les questions culturelles et sociales du pays. Le premier débat a eu lieu lundi et le deuxième round, jeudi, portant respectivement sur les questions économiques et socio-économiques.
Le Leader de la Révolution islamique a rencontré les responsables du pouvoir judiciaire à l’approche de l’anniversaire de la mort en martyr de l’Ayatollah Mohammad Beheshti et de ses 72 compagnons.
L’Ayatollah Khamenei a déclaré que le système judiciaire devait fonctionner de manière à ce que le public le considère comme le lieu de justice et de protection des droits.
« L’objectif principal du système judiciaire doit être de travailler avec courage pour garantir que la justice soit faite, sans discrimination ni favoritisme. C’est un rôle difficile », a-t-il déclaré.
Le Leader de la République islamique a salué les progrès que le système judiciaire a accomplis en faveur d’un système reposant sur des programmes, affirmant que ces avancées devraient être mises en œuvre de manière à ce qu’elles soient visibles et perceptibles dans le pays.
Evoquant la question de la détention sans verdict de certains prisonniers, il a indiqué que ce problème était traité avec beaucoup de lenteur et a conseillé aux autorités judiciaires de le traiter plus rapidement afin que nul ne reste emprisonné trop longtemps.
Il a également décrit comme problème non résolu la question de la détention dans les cas de dettes et a déclaré que cette question devait être réglée étant donné qu’il pourrait être impossible pour le détenu de régler sa dette, quelle que soit la durée de son incarcération.
Enfin, l’Ayatollah Khamenei a conseillé aux juges de rendre leurs verdicts conformément aux lois internes et islamiques et non selon la doctrine occidentale des droits de l’homme.
