Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 juin, les avions de combat israéliens ont mené des attaques aériennes contre le camp de réfugiés de Nuseirat dans le centre de la bande de Gaza, tuant au moins 17 Palestiniens.
La première frappe nocturne a tué 10 personnes, dont des femmes et des enfants, et fait de nombreux blessés. Cinq des victimes appartenaient à la même famille, a rapporté Al Jazeera, ajoutant que le nombre des victimes pourrait s’alourdir car certaines personnes sont portées disparues sous les décombres.
Une heure plus tard, le deuxième raid aérien israélien a visé une autre maison du camp. Parmi les victimes figurent des enfants, leurs parents et leurs grands-parents.
Ce bombardement meurtrier a eu lieu dix jours après que l'armée israélienne a commis un massacre dans le camp de Nuseirat, tuant plus de 270 Palestiniens et en blessant près de 700 autres.
L’armée du régime d’occupation a affirmé avoir sauvé quatre captifs lors de cette attaque sanglante.
Les experts des droits de l’homme de l’ONU ont fermement condamné ce massacre, le qualifiant de « l’un des actes les plus odieux » de la guerre destructrice menée par Israël contre Gaza.
« L’attaque israélienne contre le camp de Nuseirat est odieuse par sa violence excessive et son impact dévastateur », ont-ils déclaré.
Selon les survivants, les rues de Nuseirat étaient remplies de cadavres et de blessés, dont des enfants et des femmes, gisant dans des mares de sang. Les murs étaient couverts de morceaux de corps déchiquetés.
Israël a déclenché son attaque génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023 après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené une opération historique contre l’entité occupante en représailles aux atrocités du régime contre les Palestiniens.
Jusqu’à présent, le régime israélien a tué au moins 37 347 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 85 372 autres.