Un projet de l’administration Biden visant à vendre pour 18 milliards de dollars d’avions de combat F-15 à Israël va de l’avant après que deux principaux démocrates au Congrès ont signé l’accord.
The Washington Post confirme que « deux démocrates influents au Congrès [américain] ont signé un important accord d'armements avec Israël, comprenant 50 avions de combat F-15, après un blocage de plusieurs mois ».
Les sénateurs Gregory W. Meeks et Ben Cardin sont deux des quatre législateurs qui peuvent effectivement opposer leur veto à une vente militaire à l'étranger. Dans le cas du F-15 et du paquet de munitions, les deux principaux républicains membres des comités – le sénateur James E. Risch de l'Idaho et le représentant Michael McCaul du Texas – ont signé la vente il y a des mois, selon le journal.
« Le département d’État peut désormais notifier au Congrès la vente approuvée – la prochaine étape pour finaliser la transaction. »
« Cette décision met en évidence le grand désir de Washington de poursuivre le flux d'armes vers Israël malgré les inquiétudes des jeunes membres du Congrès selon lesquelles les États-Unis devraient utiliser leur influence pour faire pression sur Israël afin qu'il réduise l'intensité de la guerre et permettre davantage d’aide humanitaire à Gaza », poursuit le journal.
Malgré plusieurs événements récents faisant de nombreuses tués, côté palestinien, impliquant des armes américaines, l’administration Biden réfléchit à l’opportunité de reprendre la livraison d’une cargaison de 1 800 bombes de 2 000 livres et de 1 700 bombes de 500 livres, a encore révélé le quotidien américain.
« L'envoi a été retardé en mai en raison des inquiétudes américaines concernant les pertes civiles à Rafah, où jusqu'à 1,5 million de personnes s'étaient réfugiées après avoir fui les combats dans la partie nord du territoire côtier. »
Outre les F-15 l’administration a demandé l’approbation des missiles air-air et des kits de munitions d’attaque directe conjointe, qui équipent les bombes non guidées d’un guidage précis, indique encore le journal.
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Des manifestations ont éclaté à travers les États-Unis, interrompant de nombreux événements de la campagne Biden, qui fait l’objet de critiques importantes pour son soutien à Israël dans sa guerre génocidaire contre Gaza où les conditions de vie se détériorent avec la propagation de la famine et le manque de soins médicaux.
« Au cours des dernières 24 heures, 10 Palestiniens ont été tués et 73 autres en ont été blessés lors de deux nouveaux crimes commis par l’armée du régime sioniste », a annoncé, lundi 17 juin, le ministère palestinien de la Santé à Gaza.
Ainsi, le nombre de tués de la guerre de Gaza, après 255 jours, a atteint 37 347 personnes et le nombre de blessés s’élève à 85 372.
