Le plus haut responsable iranien des droits de l’homme a fermement condamné la décision d’un tribunal français d’expulser le ressortissant iranien Bashir Biazar, la qualifiant d’illégale et de violation de ses droits humains.
Dans un message publié lundi sur X, Kazem Gharibabadi, secrétaire du Haut Conseil iranien pour les droits de l’homme, a également remis en question la légalité du maintien en détention de Biazar par les autorités françaises, alors qu’il n’est pas légalement interdit de quitter le pays.
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« Sachant que Bashir Biazar dispose d’un billet de retour et qu’il n’y a pas d’interdiction légale de sortie du territoire, pourquoi la France maintient-elle la détention arbitraire de ce ressortissant iranien ? Nous condamnons fermement cette façon de faire », a-t-il déclaré.
Biazar, compositeur et cinéaste iranien, est en prison depuis deux semaines après son arrestation arbitraire pour militantisme pro-palestinien.
Un tribunal français lui a ordonné de quitter la France, où il réside actuellement, dans les 28 prochains jours.
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Il a été accusé de « soutenir le terrorisme » et de « provoquer la discorde dans la communauté » en raison de son plaidoyer en faveur de la cause palestinienne et de son opposition à la guerre israélienne contre Gaza.
Gharibabadi a souligné que l’Iran poursuivrait ses efforts pour obtenir la libération de Biazar par tous les canaux disponibles.