Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a gracié les peines de 2 654 détenus à l'approche des célébrations de l'Aïd al-Adha et de l'Aïd al-Ghadir.
La décision du Leader fait suite à une lettre du chef du pouvoir judiciaire iranien, Gholamhossein Mohseni-Ejei, concernant les prisonniers jugés éligibles à la grâce de l'autorité judiciaire compétente.
L'Ayatollah Khamenei émet régulièrement de tels décrets lors d'occasions spéciales telles que les fêtes religieuses. L'article 110 de la loi constitutionnelle donne au Leader le droit de gracier ou de réduire la peine des prisonniers à la demande du chef du pouvoir judiciaire.
La grâce ne s'applique toutefois pas à tous les types de prisonniers, y compris ceux qui ont été condamnés pour leur rôle dans la lutte armée contre le pays, le trafic de drogue armé ou organisé, le viol, le vol à main armée, la contrebande d'armes, l'enlèvement, la corruption et le détournement de fonds.
L’Aïd al-Adha, la fête du sacrifice, a lieu le 10 Dhul-Hajjah, le douzième et dernier mois du calendrier islamique, et commémore la reconnaissance par le prophète Abraham d’un ordre divin de sacrifier son fils.
Après s’être soumis à la volonté de Dieu, Abraham fut dispensé d’exécuter l’ordre et se vit offrir à la place un bélier à sacrifier.
Les musulmans du monde entier célèbrent cette fête, qui a lieu alors que la saison annuelle du Hajj en Arabie saoudite touche à sa fin, en sacrifiant du bétail pour le distribuer aux nécessiteux.
L'Aïd al-Ghadir est considéré comme l'un des événements fondamentaux pour les musulmans chiites car il marque le jour où le Prophète Mohammad (PSL) a nommé Ali ibn Abi Talib (AS) comme son successeur et prochain chef des musulmans.
