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Présidentielle en Iran: les candidats présentent leurs plans lors des discours télévisés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les candidats à la présidentielle iranienne présentent leur programme. (Illustration)

Après le début de la campagne électorale, les candidats à la présidentielle iranienne ont présenté leurs programmes.

Mohammad Baqer Qalibaf a souligné la nécessité de « changement » dans tous les secteurs du pays au moyen d’une « gestion cybernétique ».

« Aujourd’hui, une gestion cybernétique peut entraîner des changements dans différents domaines », a-t-il déclaré lundi 10 juin dans une émission télévisée.

Sur le plan économique, il a appelé à une gestion détaillée, approfondie, cohérente avec les politiques de démocratisation, d’automatisation et de transparence.

Toujours dans ses remarques, Qalibaf, qui est actuellement président du Parlement, a déclaré qu’il avait choisi le slogan « service et progrès » pour sa campagne électorale.

Il a en outre souligné que l’investissement et la production de richesses se font à la lumière des progrès réalisés dans le pays.

Par ailleurs, le candidat à la présidentielle a souligné les problèmes auxquels les gens sont confrontés en matière de moyens de subsistance, s’engageant à accroître leur pouvoir d’achat.

Il s’est également engagé à se concentrer sur la mise en œuvre du septième plan de développement national en Iran (2023-2027).

Pezeshkian poursuit la « stabilité » comme politique générale

Lundi également, un autre candidat Massoud Pezeshkian a déclaré qu’il poursuivait la politique de « stabilité », soulignant qu’un changement de direction empêcherait le pays d’atteindre la croissance souhaitée par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

« Nous n’allons pas changer de direction et la politique générale est la stabilité », a affirmé le législateur réformateur.

Interrogé sur le 7e Plan quinquennal du développement national, il a répondu : « Nous n’allons pas rédiger un nouveau plan et nous n’allons pas annoncer une nouvelle politique dans le pays. »

Il a en outre averti que l’instabilité ferait douter les investisseurs iraniens de leur intention d’investir dans le pays et les pousserait à quitter l’Iran.

« La première étape consiste à amener tout le monde à s’exprimer dans le domaine économique et à briser la glace entre le gouvernement et le peuple », a-t-il ajouté.

Ghazizadeh Hashemi s’engage à nationaliser l’économie

Un autre candidat à la présidentielle, Amir-Hossein Ghazizadeh Hashemi, a déclaré lundi que l’économie de l’État devrait être progressivement nationalisée à travers un véritable processus de privatisation.

Il a souligné que le slogan de sa campagne était « un gouvernement au service du peuple et des foyers ».

Ghazizadeh Hashemi, qui dirige la Fondation des martyrs et des anciens combattants, a déclaré qu’il était attaché aux idéaux du défunt président Ebrahim Raïssi, notamment la justice, l’égalité des chances et la lutte contre la corruption.

Six candidats ont été approuvés pour se présenter à l’élection présidentielle du 28 juin.

Le vote a été convoqué après que le président Raïssi a perdu la vie avec ses compagnons le 19 mai, lorsque l’hélicoptère les transportant s’est écrasé dans une zone montagneuse du nord-ouest de l’Iran en raison des mauvaises conditions métrologiques.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV