Les Brigades Qassam ont porté un coup fatal aux soldats israéliens à Rafah.
Les Brigades Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir fait sauter une maison où s’étaient déployés des soldats israéliens dont plusieurs ont été tués.
Selon l’agence de presse IRNA qui cite la chaîne de télévision Al-Mayadeen, les Brigades Qassam ont annoncé par communiqué que leurs forces avaient fait exploser une maison dans laquelle des soldats israéliens s’étaient tenus en embuscade dans le camp de réfugiés d’Al-Shabura à Rafah au sud de la bande de Gaza. Plusieurs soldats sionistes ont été tués ou blessés lors de cette opération, ajoute la même source.
Les combattants de l’aile militaire du mouvement de résistance palestinien Hamas ont aussi ciblé les renforts israéliens à l’aide d’obus de mortier dès qu’ils sont arrivés pour évacuer les morts et les blessés tandis que les tirs d’artillerie se poursuivaient, ont indiqué des sources locales et des témoins.
Les médias du régime israélien ont eux aussi confirmé qu’un incident grave était survenu à Rafah, avec plusieurs morts et blessés.
D’après les rapports préliminaires, un immeuble de quatre ou cinq étages s’est effondré ; certains des blessés se trouvant dans un état grave, ajoutent les médias israéliens.
Toujours selon Al-Mayadeen, les hélicoptères de l’armée israélienne ont atterri autour du bâtiment, tandis que l’armée sioniste tentait de dissimuler l’opération d’évacuation des morts et des blessés en lançant des bombes fumigènes tout autour.
Certains médias du régime sioniste ont également rapporté que quatre militaires israéliens avaient été tués et 10 autres, blessés, dont six grièvement, lors de cette attaque.
Huit mois se sont écoulés depuis le début de l’incursion israélienne dans la bande de Gaza, sans que le régime sioniste ait pu obtenir aucun de ses objectifs déclarés. En effet, le régime israélien s’enfonce chaque jour un peu plus dans les crises internes ou externes.
Les opérations de l’armée sioniste durant ce temps n’ont eu d’autre acquis que le massacre, les destructions, les crimes de guerre, les violations des lois internationales, les bombardements d’organisations humanitaires et la famine dans cette région.
