Le Conseil des gardiens de la Constitution de la RII, l’organe de supervision du processus électoral, composé de 12 membres, a approuvé samedi la candidature de six candidats au prochain scrutin présidentiel à l’issue d’un processus méticuleux de sélection.
Parmi les candidats approuvés figure Masoud Pezeshkian, ancien ministre de la Santé et législateur chevronné qui a également été vice-président du Parlement.
L’Iran se prépare pour des élections présidentielles anticipées le 28 juin, un an plus tôt que prévu, après le martyre du président Ebrahim Raïssi, dans un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran le 19 mai.
Les candidats dont la candidature a été approuvée par le plus haut organe de supervision du pays disposeront de deux semaines pour faire campagne et participer à des débats présidentiels avant le début du scrutin.
Né le 29 septembre 1954 dans la ville de Mahabad, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, Pezeshkian représente actuellement la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays, au sein du 12e Parlement iranien.
Son parcours politique a été remarquable puisqu’il a gravi les échelons jusqu’à occuper l’important portefeuille ministériel de ministre de la Santé sous la présidence de Mohammad Khatami (2001-2005).
Parlementaire chevronné, Pezeshkian a été élu aux 8e, 9e, 10e et 11e législatures. Entre 2016 et 2020, il a également occupé le poste de premier vice-président du Parlement.
Il a brigué la présidence en 2013 et en 2021, mais n’a pas réussi à s’imposer à chaque fois.
Chirurgien cardiaque de formation, Pezeshkian a également été chancelier de l’Université des sciences médicales de Tabriz et est actuellement membre du corps enseignant de la prestigieuse Université du nord de l’Iran.
Après avoir reçu samedi l’approbation du plus haut organe chargé de superviser le processus électoral du pays pour se présenter aux élections du 28 juin, il a pris la parole sur X (anciennement Twitter), en utilisant #For-Iran comme slogan électoral.
Il a présenté ses projets en soulignant l’importance de confier les tâches à des personnes expérimentées et compétentes au sein de son administration potentielle.
Il a également annoncé que Javad Zarif, l’ancien ministre des Affaires étrangères, serait son choix pour diriger le ministère des Affaires étrangères du pays, tout en s’engageant à mettre en œuvre les directives du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
Pezeshkian a officiellement rejoint la course au poste le plus élevé de l’exécutif le 1er juin, le troisième jour de l’inscription, au ministère de l’Intérieur à Téhéran, accompagné d’un groupe de partisans.
Il a souligné l’importance de l’unité et de la cohérence entre toutes les factions politiques du pays, soulignant l’importance de la compétence, de l’aptitude et de l’expérience plutôt que des affiliations politiques.
Il a également exprimé ses condoléances pour le martyre du président Ebrahim Raïssi et de ses compagnons décédés dans un accident d’hélicoptère, et a souligné le respect des directives énoncées par le Leader de la Révolution islamique et de la constitution du pays, appelant à leur mise en œuvre effective.
