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Portrait: Alireza Zakani, maire de Téhéran et ancien député

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Par l’équipe du site Press TV

Six candidats aux élections présidentielles en Iran prévues le 28 juin prochain ont été approuvés dimanche par le Conseil des gardiens de la Constitution, un organe de supervision des élections composé de 12 membres. 

Parmi ceux qui figurent sur la liste se trouve Alireza Zakani, maire de Téhéran et ancien député du Parlement. 

Candidat à la Présidentielle de 2021, il s'est retiré à la dernière étape au profit d'Ebrahim Raïssi. Il était l’une des voix les plus puissantes des débats présidentiels.

Zakani est né en 1966 à Téhéran dans une famille religieuse. Son père, Haj Hossein Zakani, était un athlète bien connu de Ray, une ville du sud de la capitale et l'une des plus anciennes du monde. Il était arbitre de lutte international et un ami proche du légendaire lutteur iranien Gholamreza Takhti.

Ses ancêtres paternels étaient originaires de Zayegan et Lalan, des villages montagneux au nord de Téhéran, et son grand-père maternel était originaire de Tabriz, au nord-ouest du pays.

Sur les traces de son père, Zakani s'est passionné pour la lutte dans sa jeunesse. Durant ses années d'étudiant, il s'est engagé dans le mouvement de jeunesse contre le régime Pahlavi, participant à des marches et des manifestations à Téhéran.

Après la victoire de la Révolution islamique et pendant la guerre imposée, Zakani a intégré les unités du quartier général de la guerre irrégulière dirigée par Mostafa Chamran.

Il a servi dans la 27e division Mohammad Rasulullah et la 10e division Seyyed al-Shohda des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Pendant la guerre, il a occupé divers postes telles que commandant adjoint du bataillon, chef du renseignement et des opérations du camp Najaf Ashraf 3, chef adjoint du renseignement et des opérations de la 27e division Mohammad Rasulullah, et chef de cette division.

Zakani a un bilan de soixante-deux mois de service volontaire sur la ligne de front et a été grièvement blessé à la main, à la jambe et au cou. 

En 1989, il épouse Masoumeh Pakatchi, avec qui il a trois enfants. 

La même année, il entame des études supérieures à l’Université des sciences médicales de Téhéran (TUMS). Il a soutenu sa thèse de doctorat à l'été 1997 et, après avoir participé à l'examen de spécialisation, a entamé la médecine nucléaire en 2003.

Au cours de ses études, il a été actif au sein du Conseil central de l’Association islamique des étudiants de l’Université des sciences médicales de Téhéran et était responsable de l’ensemble de l’organisation étudiante Basij de la TUMS et de l’Université de Téhéran.

Zakani est membre du personnel académique de l'Université des sciences médicales de Téhéran et a travaillé au Centre de médecine nucléaire du complexe hospitalier Imam Khomeini et au Centre de recherche en médecine nucléaire de l'hôpital Dr Shariati.

Il est également membre du conseil d'administration de l'Association scientifique de médecine nucléaire d'Iran.

Zakani a commencé sa carrière politique en 2004, en tant que député de la circonscription de Téhéran, Rey, Shemiranat, Eslamshahr et Pardis jusqu'en 2016, puis de nouveau de 2020 à 2021.

Depuis 2021, il est maire de Téhéran. Il s'est présenté aux élections présidentielles de 2013 et 2017 mais a été disqualifié à deux reprises par le Conseil des gardiens de la Constitution. Sa candidature a été acceptée à l'élection présidentielle de 2021, mais il s'est retiré quelques jours avant le vote en faveur de Ebrahim Raïssi.

Zakani a enregistré sa candidature à la prochaine élection présidentielle le 1er juin. Lors d'une conférence de presse, il a salué le défunt Raïssi, sa politique étrangère et son programme politique.

Il a promis de résoudre les problèmes internes via une politique centrée sur la justice, en éradiquant la corruption et la discrimination et en créant les conditions d'une participation citoyenne maximale.

Il a souligné la nécessité d'utiliser toutes les capacités du pays et les valeurs du front révolutionnaire, de décentraliser et de renforcer la gouvernance participative et civile en s'appuyant sur la culture iranienne, en augmentant le pouvoir d'achat et en promouvant le bien-être du peuple.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV