Liban : le Hezbollah publie des images de l'abattage d'un drone israélien Hermes 900

Les médias militaires de la Résistance libanaise, le Hezbollah, ont diffusé des images de l’opération n° 2000, parmi l’ensemble des opérations menées contre diverses cibles appartenant à l’occupation israélienne dans le nord de la Palestine occupée, dans le cadre du soutien au peuple palestinien à Gaza et de sa résistance, ainsi qu’en riposte aux attaques israéliennes contre le Liban.

La séquence vidéo utilise une caméra thermique pour montrer le moment où la Résistance a commencé à surveiller le drone israélien Hermes 900 et le moment exact où un missile a visé le drone avant qu’il ne brûle et ne s’écrase sur le territoire libanais.

La vidéo des médias militaires comprend des scènes capturées par les caméras de citoyens libanais dans les régions du sud, où le drone apparaît clairement dans les airs au moment où il a été touché avant de tomber.

Les scènes montrent également l’épave du drone après sa capture.

Le Hezbollah a confirmé samedi avoir abattu un drone israélien Hermes 900 au-dessus du Sud-Liban par un missile sol-air capable de transporter une multitude de charges utiles. Il a ensuite été déclaré qu’il s’agissait d’un drone hostile Hermes 900 à forte charge.

Le drone a été abattu au-dessus de la ville de Deir Kifa, dans le sud du Liban.

En avril, les médias israéliens ont reconnu que l’abattage de drones Hermes 900 par le Hezbollah était une première, soulignant que ceci rappelle que « les drones de l’armée israélienne ne sont point à l’abri ».

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Dans ce contexte, le journal israélien Haaretz a reconnu les capacités de défense aérienne du Hezbollah, qui lui ont permis d’abattre des drones israéliens, notamment le Kochav, mais aussi un drone Zik, également connu sous le nom de drone Hermes 450, qui a été abattu en février.

Le Hermes 900, également connu sous le nom de « Kochav », est conçu et fabriqué par la société israélienne de technologie de sécurité Elbit Systems et est principalement utilisé pour les missions de renseignement, de surveillance, d’acquisition d’objectifs, de reconnaissance (ISTAR) et de reconnaissance aérienne.

Il s’agit d’un drone de moyenne altitude et de longue endurance (MALE) d’une envergure de 15 mètres (49 pieds). Sa masse maximale au décollage est d’environ 1 180 kilogrammes.

Exploité par l’escadron 166 de l’armée de l’air israélienne, le Hermes 900 pèse 970 kg, bénéficie d’une charge utile maximale de 350 kg et atteint une altitude maximale de 30 000 pieds.

Le drone est équipé de divers capteurs et charges utiles, notamment des caméras électro-optiques/infrarouges (EO/IR), un radar à synthèse d’ouverture (SAR), un radar de patrouille maritime, des systèmes de renseignement électromagnétique (SIGINT) et des capacités de guerre électronique (GE).

Le Hermes 900 bénéficie d’une autonomie de vol maximale allant jusqu’à 36 heures en une seule sortie, lui permettant d’effectuer des missions de longue durée.

L’engin est piloté à distance depuis une station de contrôle au sol (GCS) par une équipe d’opérateurs et utilise des liaisons de données sécurisées pour la communication avec la station de contrôle au sol, permettant un contrôle et une transmission de données en temps réel.

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Le Hermes 900 est entré en service dans l’armée de l’air israélienne en 2012 et a été utilisé lors de la guerre d’occupation israélienne contre la bande de Gaza en 2014. Il s’agit du deuxième plus grand drone d’espionnage après le Heron TP, également connu sous le nom d’Eitan, développé par Industries aérospatiales israéliennes.