Israël a proposé un nouvel accord « global » de cessez-le-feu; la feuille de route comprend un cessez-le-feu complet, un retrait des « zones habitées de Gaza » pendant six semaines et la libération d’otages.
Le président américain joe Biden a annoncé, vendredi 31 mai, à la Maison Blanche que l'offre en trois étapes d'Israël commencerait par une phase de six semaines qui verrait le retrait des forces israéliennes de toutes les zones peuplées de Gaza.
« Voici ce que cela impliquerait : un cessez-le-feu total et complet, le retrait des forces israéliennes de toutes les zones peuplées de Gaza, la libération d'un certain nombre d'otages, dont des femmes, des personnes âgées et des blessés, en échange de (la) libération de centaines de prisonniers palestiniens », a-t-il déclaré.
Le discours de Biden est intervenu après que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a reconnu que la situation humanitaire dans le territoire palestinien restait « désastreuse ».
Le président américain a appelé le Hamas à accepter l'offre de cessez-le-feu. « Il est temps que cette guerre se termine et qu'un nouveau jour commence », a-t-il dit. « Nous ne pouvons pas perdre cette occasion » de restaurer la paix.
Le Hamas salue le discours de Biden
Le Mouvement de résistance islamique palestinien, Hamas a jugé tard vendredi soir « positive » la nouvelle proposition en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza associée à la libération d’otages, selon un communiqué.
« Nous considérons cette position américaine et l’idée renforcée sur la scène régionale et internationale de la nécessité de mettre fin à la guerre contre Gaza comme le résultat de la fermeté légendaire de notre peuple en lutte et de sa courageuse résistance », précise le communiqué.
Le Hamas « réaffirme qu'il est prêt à s'engager de manière positive et constructive dans le sens de toute proposition basée sur un cessez-le-feu permanent, le retrait complet de la bande de Gaza, sa reconstruction, le retour des personnes déplacées dans leurs foyers et un accord sérieux d'échange de prisonniers, si les occupants respectent leurs engagements ».
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Plus tôt, le chef du Bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré que le régime israélien prolongeait délibérément les négociations de cessez-le-feu pour poursuivre sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza. Israël « profite des négociations pour poursuivre son agression. Les factions de la Résistance n’acceptent pas de participer à cette manigance ».
Le régime israélien a lancé la guerre contre Gaza en octobre 2023 en réponse à la Tempête d’Al-Aqsa, une opération de représailles organisée par les mouvements de résistance des territoires palestiniens.
Cette guerre génocidaire a tué au moins 3824 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, 82 057 autres ont été également blessées.
L'Égypte et le Qatar ont joué le rôle de médiateur dans les négociations pour un accord de cessez-le-feu après celui de novembre, au cours duquel le Hamas a libéré 105 des prisonniers israéliens capturés lors de la Tempête d’Al-Aqsa.
Début mai, le Hamas a accepté une autre proposition de trêve permettant l’arrêt de l'agression israélienne et la libération du reste des prisonniers.
