Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kaani, a salué la résilience et la détermination des Palestiniens de la bande de Gaza face à l'attaque sanglante de l'armée israélienne, soulignant que la Résistance a isolé le régime d'occupation de Tel-Aviv au niveau international.
« Lorsque l’opération Tempête d’Al-Aqsa a été lancée [par des groupes de résistance basés à Gaza le 7 octobre], aucun pays n’a choisi de rompre ses relations avec Israël. Ils ont même préparé le terrain pour que le régime sioniste normalise ses relations avec d’autres pays ».
« Mais aujourd’hui, un nombre important de pays dans le monde, y compris ceux d’Amérique latine, ont rompu leurs relations économiques et politiques avec le régime sioniste », a déclaré Bagheri Kani en s’adressant aux fidèles lors de la prière collective de ce vendredi 31 mai dans la capitale Téhéran.
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Le plus haut diplomate iranien a décrit la question palestinienne comme une conviction profondément ancrée, déclarant : « Cela explique pourquoi la Résistance palestinienne a non seulement réussi à vaincre les sionistes dans la bande de Gaza, mais pourquoi elle les a également mis dans une situation difficile dans les champs de la diplomatie publique, des médias ainsi que des affaires juridiques. »
Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que des groupes de résistance palestiniens ont mené une opération de représailles surprise, l'Opération Tempête d’Al-Aqsa, à l'intérieur des territoires occupés.
Bagheri Kaani a également souligné l'opération Vraie promesse, par laquelle l'Iran a puni Israël pour son attaque contre le secteur consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas, soulignant que les pays de la région considèrent les frappes de représailles comme une réponse légitime de l'Iran pour défendre ses intérêts nationaux et sa sécurité.
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Les sionistes ne pouvaient pas obtenir une seule déclaration des autorités et institutions internationales condamnant l’Iran à la suite de l’opération Vraie promesse. Cela témoigne de l’intelligence, de la prudence et de l’approche sensée du défunt président Ebrahim Raïssi et de son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian en matière de politique étrangère.»
Il a déclaré que le défunt président Raïssi qui a perdu la vie avec sept autres personnes dans un accident d'hélicoptère dans le nord-ouest de l'Iran, le 19 mai, avait fait des innovations et avait pris des initiatives très efficaces dans le domaine de la politique étrangère et ce, dès son entrée en fonction le 3 août 2021.
L'une de ses initiatives a été le renforcement des relations avec les voisins, car la politique de bon voisinage est à la base de la doctrine de la politique étrangère de l'administration iranienne en place, a souligné Bagheri Kani.
Il a souligné que la politique de bon voisinage de Téhéran pourrait également prouver que la République islamique d'Iran est un garant de la stabilité dans la région de l'Asie occidentale.
« Au cours des dernières décennies, les Etats-Unis ont cherché à isoler l’Iran parmi leurs voisins en alléguant faussement que le pays chercherait à promouvoir l’instabilité et l’insécurité dans la région. La politique étrangère appropriée de l’administration en place les a toutefois empêchés d’atteindre leur objectif », a-t-il ajouté.
