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Pour le président martyr Raïssi, tout a commencé et se termine au sanctuaire de l'Imam Reza (béni soit-il)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Par Mehdi Moosvi

« Un serviteur de l'imam Reza (béni soit-il) a trouvé la mort en martyr », a annoncé lundi matin un responsable au sanctuaire du huitième imam chiite dans la ville sainte de Machhad, laissant les pèlerins dans un profond choc et un profond chagrin.

« L'Ayatollah Seyyed Ebrahim Raïssi, serviteur de l'imam Reza (béni soit-il), devenu le huitième président de la République islamique d'Iran il y a trois ans à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de l'imam Reza (béni soit-il), est mort en martyr à la veille du même anniversaire », a-t-il déclaré aux pèlerins en deuil.

Né à Machhad en 1960, le président Raïssi parlait souvent avec passion de son lien spirituel avec l'imam Reza (béni soit-il) et le sanctuaire sacré, se qualifiant fièrement de « serviteur du huitième Imam [des Chiites] ».

Il est normal qu'il soit retourné vers son Seigneur à la veille de l'anniversaire de la naissance de l'imam Reza (béni soit-il), à qui il a consacré sa vie et ses réalisations.

À la suite de la tragique nouvelle de sa mort en martyre, des vidéos lui montrant à l'intérieur du sanctuaire sacré, alors qu'il nettoyait la pierre tombale de l'imam Reza (béni soit-il) et qu'il pleurait fort à côté de la tombe sacrée du huitième imam, sont devenues virales sur les réseaux sociaux.

Avant d'acquérir une notoriété internationale en tant que chef du pouvoir judiciaire puis président de l'Iran, Raïssi a été le serviteur du sanctuaire de l'imam Reza (béni soit-il) de 2016 à 2019.

Il n'est que la deuxième personne à occuper ce poste important depuis la Révolution islamique de 1979, succédant à l'Ayatollah Abbas Vaez Tabassi, qui a dirigé l'Astan-e Qods-e Razavi de 1979 jusqu'à sa mort en 2016.

Après le décès de Tabassi, Raïssi a été nommé à la tête de l'Astan-e Qods-e Razavi par l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, Leader de la Révolution islamique, supervisant l'un des plus grands centres religieux du monde.

Sa formation académique et ses impressionnantes compétences administratives ont fait de Raïssi un choix naturel pour succéder à Tabassi.

L'Ayatollah Khamenei, dans le décret par lequel il a nommé Raïssi pour ce poste, souligne l'importance de servir les pèlerins du saint sanctuaire, en particulier les pauvres et ceux qui vivent en banlieue – une mission que le feu président a remplie avec le plus grand dévouement et l'engagement.

Au cours de son mandat, Raïssi a accompli des tâches sans précédent au sanctuaire, notamment la construction d'un hôpital sous l'égide du sanctuaire sacré, l'ouverture de nouvelles entreprises pour l'autonomie organisationnelle et la garantie d'un séjour facile pour les pèlerins iraniens et étrangers.

Il a redéfini la philosophie du service au sanctuaire, en introduisant le petit-déjeuner dans l'offre de repas, portant le nombre de repas quotidiens servis à 170 000, selon l'un des anciens responsables d'Astan-e Qods-e Razavi, Seyyed Khalil Manbati.

« L'Ayatollah Raïssi était un véritable serviteur du saint sanctuaire de Razavi », a déclaré Manbati dans un hommage sincère au président.

Selon ceux qui ont travaillé avec lui, Raïssi n’a jamais reçu de rémunération du sanctuaire de l’imam Reza. Avant de quitter l'Astan-e Qods-e Razavi pour sa nomination à la magistrature, il a payé toutes ses dépenses, y compris celles des repas, au sanctuaire.

Il se consacrait également à ses activités académiques. Connu comme le « martyr du service », Raïssi, qui a terminé ses études théologiques dans la ville sainte de Qom auprès d'éminents érudits, a par ailleurs donné des cours de jurisprudence à Machhad. Il a enseigné la jurisprudence islamique, judiciaire et économique dans des écoles théologiques et des universités, notamment à l'Université Imam Sadeq et à l'Université Shahid Beheshti [à Téhéran].

En tant que chef du pouvoir judiciaire iranienne, Raïssi a lancé une lutte acharnée contre la corruption institutionnalisée, ce qui lui a valu un grand éloge.

« Notre honorable Raïssi a travaillé sans relâche », a déclaré lundi le Leader de la Révolution islamique. « Tout au long de ses diverses responsabilités, il s’est consacré sans relâche au service du peuple, du pays et de l’Islam. »

L'Ayatollah Ahmad Marvi, l'actuel chef du sanctuaire de l'imam Reza (béni soit-il), a également rendu un vibrant hommage au président martyr et a exprimé ses condoléances au Leader de la Révolution islamique pour cette perte.

« Le martyr Ayatollah Raïssi a passé sa vie sans relâche au service du peuple et de la République islamique. Il était une incarnation parfaite des partisans d'Ahlol-beyt, un fervent amoureux de l'imam Reza (béni soit-il) et un aimable compagnon du Leader de la Révolution islamique », a déclaré l'Ayatollah Marvi.

Il a ajouté que la mort en martyr de Raïssi à la veille de l'anniversaire de la naissance de l'imam Reza (béni soit-il) était une récompense méritée pour ses années de service infatigable envers l'Islam et les Musulmans.

Jeudi soir, quatre jours après la mort du président Raïssi et de ses compagnons, dont le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, dans un tragique accident d'hélicoptère dans le nord-ouest de l'Iran, Raïssi a été inhumé dans le saint sanctuaire de l'imam Reza (béni soit-il).

Au moins quatre millions de personnes du Khorasan-e Razavi et d'autres provinces sont descendus jeudi dans les rues à Machhad [chef-lieu de la province] pour faire leurs adieux au président bien-aimé.

Le fervent épris de l'imam Reza (béni soit-il) a désormais retrouvé son bien-aimé et se repose en paix. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV