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Nasrallah : Le président Raïssi croyait profondément en la cause palestinienne et en la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, lors d'un discours télévisé le 24 mai 2024. ©Al Mayadeen

Le secrétaire général du Hezbollah a déclaré que le défunt président iranien croyait profondément à la cause palestinienne et au mérite de la Résistance.

Sayyed Hassan Nasrallah a fait ces remarques lors d'un discours qu'il a prononcé ce vendredi 24 mai à Beyrouth, la capitale libanaise, pour rendre hommage au président et à ses compagnons, morts en martyr dimanche dans un accident d'hélicoptère dans le nord-ouest de l'Iran.

Le chef du Hezbollah libanais a également déclaré que le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, tombé aussi en martyr dans l’incident, « croyait en la Résistance et ses mouvements ».

Le leader du Hezbollah a qualifié cet incident tragique de très douloureux et très triste aussi bien pour l’Iran que pour les autres pays.

Il a noté que les funérailles des martyrs avaient réuni des millions de personnes à travers la République islamique d’Iran.

« Le cortège funèbre est le troisième plus grand dans l'histoire de l'humanité après celui de l'imam Khomeini et du martyr Qassem Soleimani », a déclaré Nasrallah, faisant référence respectivement au défunt fondateur de la République islamique et à l'ancien commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

La participation massive, a-t-il noté, témoigne de « la loyauté, de l’allégeance et de l’engagement ferme du peuple iranien à la voie de l’imam Khomeini et du leadership de la République islamique d’Iran ».

La tragédie n'a ni « affaibli » ni « ébranlé » l’Iran, a déclaré le secrétaire général du Hezbollah, affirmant que le pays reste un partisan clé de la cause palestinienne consistant à libérer la Palestine du joug de l'occupation et de l'agression israéliennes.

« Ce soutien est [encore] croissant et il est clairement visible », a-t-il fait remarquer.

Ailleurs dans ses remarques, Nasrallah a tenu à faire allusion à la guerre que le régime israélien mène depuis octobre contre la bande de Gaza à la suite de l’opération Tempête d’Al-Aqsa, une opération de représailles des mouvements de résistance de la bande côtière. « L'ennemi reconnaît les graves souffrances auxquelles il est confronté ainsi que son impuissance et son échec », a-t-il déclaré.

Le leader du Hezbollah faisait apparemment référence à l’échec de Tel-Aviv à atteindre jusque-là les objectifs qu’il s’était fixés avec son assaut militaire, notamment la destruction des groupes de résistance de Gaza et la libération de ceux qui ont été faits prisonniers lors de la Tempête d’Al-Aqsa.

« Aujourd'hui, alors que nous en sommes au huitième mois de guerre contre Gaza, les Israéliens eux-mêmes, au pouvoir comme dans l'opposition, sont tous d'accord sur le fait que ce que l'entité a vécu cette année est un fait sans précédent », a souligné Hassan Nasrallah.

Il a ensuite mentionné la récente demande de mandat d’arrêt déposée par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, contre les criminels de guerre israéliens dont le Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

« Qui aurait cru que le moment viendrait où la Cour pénale internationale demanderait l'émission de mandats d'arrêt contre des responsables sionistes, et c'est l'un des résultats de la Tempête d’Al-Aqsa », a déclaré le leader du Hezbollah.

Il a également affirmé que si le régime israélien poursuivait la guerre, « il irait au gouffre », avertissant que les groupes de résistance régionaux réservaient des « surprises » au régime.

« Vous devez vous attendre à des surprises de la part de notre Résistance », a déclaré Nasrallah en s'adressant à Netanyahu.

Il également a salué la récente reconnaissance de l’État palestinien par le trio européen composé de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège.

« La reconnaissance de l'État de Palestine par un certain nombre de pays européens constitue une grande perte pour l'occupation », a-t-il affirmé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV