Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a exhorté le bloc des 27 membres à rechercher une « position commune de l’UE » sur la reconnaissance de l’État palestinien, après que l’Espagne et l’Irlande ont rejoint la Norvège dans la reconnaissance de l’État palestinien.
« Dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune, je travaillerai sans relâche avec tous les États membres pour promouvoir une position commune de l’UE basée sur une solution à deux États », a annoncé Borrell dans un article sur X, le mercredi 22 mai.
Mercredi, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont annoncé qu’elles avaient officiellement reconnu l’État de Palestine et que cette reconnaissance entrerait en vigueur le 28 mai.
Cette décision a déjà rendu furieux le régime israélien qui a rappelé ses ambassadeurs de Dublin, d’Oslo et de Madrid.
L’Assemblée générale des Nations unies a soutenu au début du mois la demande de la Palestine de devenir membre à part entière de l’ONU en la reconnaissant comme qualifiée pour y adhérer et en recommandant au Conseil de sécurité de l’ONU de « reconsidérer la question favorablement ».
Le vote historique des 193 membres de l'Assemblée générale met en évidence la reconnaissance internationale croissante de la Palestine en tant qu’État.
La Palestine est déjà membre de plusieurs organisations internationales, dont la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique. De plus, elle est un État observateur non membre de l’ONU depuis 2012.
Le mois dernier, les États-Unis, le plus grand allié du régime israélien, ont opposé leur veto à l’admission de la Palestine comme État membre de plein droit à l’ONU.
Les États-Unis ont argué que l’ONU n’était pas le lieu pour la reconnaissance d’un État palestinien, qui devrait selon eux être issu d’un accord entre Israël et les Palestiniens.