Un haut responsable militaire américain affirme que les forces de l’armée de Sanaa disposent de missiles balistiques antinavires, étant source de soucis de la Maison Blanche.
Le gouvernement américain s'inquiète de la capacité du mouvement Ansarallah du Yémen à étendre ses frappes contre les navires au-delà de la mer Rouge et du golfe d'Aden jusqu'à la Méditerranée, a déclaré un haut responsable de la défense américain, qui a requis l'anonymat pour discuter de discussions privées, repris par Bloomberg.
Le responsable américain a déclaré que les forces armées de Sanaa avaient accès à des armes avancées et que leur déploiement de missiles balistiques antinavires était pratiquement sans précédent. Selon lui, « le groupe a également utilisé des drones dans ses attaques ».
Le responsable a ajouté qu’aucune frappe n’avait été détectée en Méditerranée. Il n’a pas également précisé si le groupe avait la capacité de toucher des cibles mobiles sur l’eau sur une telle distance. Presque toutes ses frappes réussies contre des navires ont eu lieu relativement près du Yémen.
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Les forces armées yéménites ont annoncé au début du mois qu’ils étendraient leur gamme de navires en Méditerranée orientale.
La Résistance yéménite a commencé ces attaques en signe de solidarité avec le peuple palestinien en pleine guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.
Elles ont ciblé ces derniers mois plusieurs navires du régime sioniste ou ceux transportant des marchandises à destination des territoires occupés dans les eaux de la mer Rouge, de l’océan Indien et dans le détroit de Bab el-Mandeb.
La coalition américano-britannique a lancé plusieurs raids contre diverses zones dans différentes provinces du Yémen contrôlées par le gouvernement de Sanaa au cours ces derniers mois sous prétexte d’assurer la sécurité des navires liés en quelque sorte au régime israélien. Cependant, elle n’est pas parvenue à dissuader les combattants de la Résistance yéménite qui se sont engagés à continuer d’attaquer les navires du régime israélien ou ceux qui sillonnent la mer Rouge à destination des ports israéliens, à moins que le régime sioniste arrête ses attaques sur Gaza.