Le ministre français des Affaires étrangères a salué la décision du tribunal de La Haye d’émettre un mandat d’arrêt contre le Premier ministre du régime sioniste et d’autres responsables israéliens pour avoir commis des crimes de guerre à Gaza.
Stéphane Séjourné, ministre français des Affaires étrangères, a annoncé, lundi 20 mai que Paris soutenait la demande du procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
« La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations », a indiqué le ministère français des Affaires étrangères par l’intermédiaire d’un communiqué du porte-parole adjoint.
Le Quai d’Orsay rappelle que l’Hexagone « alerte depuis de nombreux mois sur l’impératif de respect strict du droit international humanitaire », en particulier autour du « caractère inacceptable des pertes civiles » et de l’accès humanitaire « insuffisant » dans la bande de Gaza, écrit à ce sujet Le Parisien.
Ces dernières semaines, de nombreux rapports ont été publiés sur la possibilité d’émettre un mandat d’arrêt contre le Premier ministre du régime sioniste dans le cadre de la guerre à Gaza.
Cette nouvelle a suscité l’ire des États-Unis où un groupe de sénateurs, lors d’une réunion avec de hauts responsables de la Cour pénale internationale, a exprimé son inquiétude quant à la possibilité d’émettre un mandat d’arrêt contre les autorités israéliennes.
La chaîne d’actualité CNN a également confirmé la nouvelle selon laquelle, la Cour pénale internationale tente d’émettre un mandat d’arrêt contre le ministre israélien de la Guerre, Yoav Gallant.
Un mandat d’arrêt a également été demandé contre le ministre israélien des Affaires militaires Yoav Gallant, dans le contexte des sept mois de campagne sanglante menée par l’armée israélienne dans le territoire palestinien assiégé.
Karim Khan a déclaré lundi 20 mai dans un communiqué qu’il avait des motifs raisonnables de croire que Netanyahu et Gallant « portaient la responsabilité pénale » de « crimes de guerre et crimes contre l’humanité ».
Cette ligne d’action à la CPI, basée à La Haye, marque la première action de ce type contre le chef d’un proche allié des États-Unis.