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La guerre à Gaza est au centre des discussions lors du sommet des dirigeants arabes à Bahreïn

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les dirigeants arabes à Bahreïn lors d'un sommet sur la guerre à Gaza. © BNA

Ce jeudi 16 mai, s'est déroulé le 33ème sommet arabe à Bahreïn, où les dirigeants de 22 pays membre ont unanimement exprimé leur soutien indéfectible au droit du peuple palestinien à établir un État souverain, avec Qods-Est comme capitale.

Lors du sommet, le chef d'État égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a mis en exergue la persistance du régime sioniste à se dérober de ses obligations, particulièrement en ce qui concerne l'acceptation du cessez-le-feu à Gaza.

Al-Sissi a mis en avant le fait qu'Israël, en prenant le contrôle du passage de Rafah, cherche à encercler la bande de Gaza autant que possible. Il a affirmé que Le Caire s'opposait catégoriquement à la destruction de la question palestinienne et à toute tentative de déplacement forcé du peuple palestinien.

Mettant en exergue l'impérieuse nécessité de mettre un terme à la guerre dévastatrice qui sévit contre la nation palestinienne, il a affirmé avec conviction que cette dernière se doit d'ériger son propre État, au sein des frontières de 1967.

A son tour, le président de l'Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, a fermement dénoncé le veto des États-Unis concernant le cessez-le-feu à Gaza et leur opposition à l'établissement d'un État palestinien. « Les États-Unis devraient faire pression sur Israël pour qu'il libère les avoirs de l'Autorité palestinienne », a-t-il indiqué.

Évoquant l'impact du soutien politique et militaire américain sur la destruction de Gaza, Abbas a appelé les pays arabes à réexaminer leurs liens avec Israël. Il a souligné l'importance de prendre des mesures concrètes pour faire face à cette situation critique et pour défendre les droits du peuple palestinien.

Le président irakien Abdul Latif Rashid a, quant à lui, condamné les agissements d'Israël à Gaza, les qualifiant sans équivoque de véritables carnages. Il a réaffirmé le soutien indéfectible de Bagdad à la nation palestinienne et son engagement pour l'établissement de Qods-Est comme capitale.

Le président syrien Bachar al-Assad est arrivé ce jeudi à Bahreïn, en tête d'une délégation de haut niveau, pour prendre part au sommet. Suite à l'exemple des Émirats arabes unis, Bahreïn a décidé d'ouvrir à nouveau son ambassade à Damas, marquant ainsi un pas important dans la normalisation des relations avec la Syrie.

Le 28 avril, Abdul Latif bin Rashid al-Zayani, le ministre bahreïnien des Affaires étrangères, a effectué une visite à Damas, marquant ainsi son retour tant attendu après une absence de 13 ans. Sa visite avait pour objectif d'inviter personnellement Assad à participer au sommet des dirigeants des pays arabes.

Compte tenu des circonstances exceptionnelles qui règnent dans la région en raison du conflit à Gaza, il est attendu que les décisions de la plus haute importance concernant la cause palestinienne soient prises lors du sommet des dirigeants d'État arabes à Manama.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV