La vague de démissions des cadres israéliens impliqués dans la guerre à Gaza continue, sur fond de désaccords sur la poursuite des combats.
Le général de brigade, Yoram Hamo, qui s’occupait de l’élaboration des affaires stratégiques au sein du Conseil « national » de sécurité israélien a démissionné en raison du manque de clarté sur le lendemain de la guerre à Gaza.
La Société de radiodiffusion publique israélienne KAN a rapporté que le général Hamo a démissionné en raison de frustrations liées à l'incapacité de parvenir à des décisions politiques concernant les actions futures dans la bande de Gaza.
Selon la radio publique israélienne, la démission du général Hamo montre l’incapacité du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à prendre des décisions concernant le « lendemain » de la guerre et la reprise des opérations militaires dans le nord de Gaza.
Cette nouvelle démission intervient deux jours après l’annonce de celle de Mushek Aviv, chef du système de propagande israélien (Hespra), quelques mois seulement après sa nomination.
Au cours des semaines et des mois qui ont suivi l'opération Tempête d'Al-Aqsa, un certain nombre de responsables militaires sionistes ont démissionné de leurs fonctions et l'entité sioniste a été contrainte de nommer un remplaçant.
Les répercussions de la Tempête d'Al-Aqsa ne se sont pas limitées aux responsables militaires, mais ont également touché les responsables politiques et certains ministres sionistes, créant une division parmi les décideurs et un profond fossé entre les responsables et les habitants des territoires occupés.
Parmi des responsables israéliens qui ont présenté leur démission sur fond d’accusations d’incapacité à gérer la guerre contre Gaza, on peut noter le chef de la Division du renseignement militaire (Aman), Aharon Haleva.
Le général Aharon Haliva expliquait « porter l'entière responsabilité » au sujet des échecs en matière de renseignement à la suite de l’opération surprise du Hamas dans les territoires occupés le 7 octobre 2023.
D’après des médias israéliens, on s’attend à une série d’autres démissions à la tête de l’armée, notamment celles du chef d’état-major Herzi Halevi et de son adjoint, Amir Baram.
Des désaccords apparaissent chaque jour parmi les dirigeants des services de sécurité israéliens, sur fond de guerre contre Gaza et d’accusation contre Benjamin Netanyahu qui chercherait à la prolonger pour des raisons politiques et personnelles.
Ces critiques mettent en avant les pertes considérables subies par l’armée et son incapacité à atteindre les objectifs déclarés de la guerre à Gaza, à savoir « la libération des otages à Gaza » et « l’anéantissement du Hamas ».