Une centaine de personnes se sont rassemblées, mercredi 8 mai, devant l’Hôtel de Ville de Paris pour demander la remise en liberté des étudiants pro-palestiniens interpellés par la police lors de l’évacuation de l’Université de Sorbonne, selon l’AFP.
Plus tôt mercredi le site Web de TF1 a écrit que 88 étudiants avaient été interpellés, mardi soir, lors d’une intervention policière à l’intérieur de l’université parisienne, selon un bilan fourni vers minuit par une source policière à TF1/LCI.
Les forces de l’ordre ont pénétré dans la Sorbonne pour évacuer des étudiants pro-palestiniens qui occupaient depuis environ deux heures un amphithéâtre, en solidarité avec Gaza. Une centaine d’entre eux ont été sortis dans une rue latérale de l’université. Ces étudiants avaient annoncé en fin d’après-midi occuper cet amphithéâtre en solidarité avec Gaza et contre la répression des mouvements étudiants.
Plus tôt dans la journée, les forces de l’ordre étaient intervenues pour évacuer la rue Saint-Guillaume, devant Science Po, théâtre d’une nouvelle mobilisation pro-palestinienne.
Selon le rectorat, les manifestants ont « bénéficié de l’aide d’étudiants présents à l’intérieur du bâtiment » pour s’introduire.
Lundi soir, le Premier ministre français, Gabriel Attal, avait déclaré qu’il n’y aurait « jamais de droit au blocage » dans les universités françaises, prétendant que personne ne devait empêcher les autres de travailler, d’étudier et de réviser.