La Résistance islamique irakienne, un groupe de combattants antiterroristes, a annoncé ce mardi 7 mai avoir frappé plusieurs cibles israéliennes lors de sa dernière série d’opérations pro-palestiniennes.
Le groupe de résistance irakien a publié un communiqué, mardi matin, affirmant avoir frappé le « site militaire de Speer » dans les territoires occupés, « à l’aide de drones ».
Auparavant, il avait annoncé avoir attaqué trois bases militaires israéliennes dans les territoires palestiniens occupés et sur le plateau du Golan syrien occupé, ainsi que la plate-forme gazière Leviathan dans la mer Méditerranée, au large des côtes de la Palestine occupée.
Ces opérations, a déclaré le groupe, sont intervenues « en soutien à notre peuple à Gaza et en réponse aux massacres commis par l’entité usurpatrice contre les civils palestiniens, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées ».
La Résistance faisait référence à la guerre menée par le régime israélien contre la bande de Gaza en octobre dernier.
Près de 35 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués jusqu’à présent à cause de la guerre déclenchée par le régime suite à une opération de représailles des groupes de résistance de Gaza.
Lundi, la Résistance irakienne a déclaré avoir ciblé avec des drones deux bases militaires israéliennes dans les territoires occupés.
Organisant son attaque la plus audacieuse depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza, la Résistance islamique en Irak a mené vendredi une série de frappes, notamment contre l’agence d’espionnage du régime, dont le centre de renseignement « Glilot » du Mossad à Tel-Aviv, en utilisant des missiles de croisière avancés « al-Aqrab ».
Mohammad al-Moussawi, membre du Harakat Hezbollah al-Nujaba, un groupe affilié à la Résistance irakienne, a souligné vendredi que la frappe de missile sur Tel-Aviv prouvait une fois de plus que la Résistance irakienne était un élément-clé de l'Axe de la Résistance.
« Le message que nous envoyons au peuple de Gaza à travers nos opérations est qu'il n'est pas seul », a assuré al-Moussawi au micro de la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen. « Il s’agit aussi d’une mise en garde à l’adresse des États-Unis », a-t-il ajouté.
