Les forces de l’ordre du régime sioniste ont mis en œuvre un ordre du régime de Tel-Aviv concernant la fermeture des bureaux de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera dans les territoires occupés.
La police israélienne a fait irruption ce dimanche 5 mai dans des bureaux de la chaîne de télévision Al-Jazeera, située à Qods occupée, avant de procéder à sa fermeture.
Shlomo Karai, ministre israélien des Communications, a déclaré que les inspecteurs de son ministère, accompagnés de la police israélienne, sont entrés dans les bureaux d’Al-Jazeera à Qods et ont saisi tous les équipements.
Le Hamas a affirmé que la décision du régime israélien d’interdire Al-Jazeera était une tentative de se venger de la couverture médiatique internationale de la guerre à Gaza pour dénoncer les crimes d’Israël dans les territoires occupés.
Dans un communiqué publié dimanche, le Hamas a qualifié de « violation flagrante de la liberté de la presse » la décision prise plus tôt dans la journée par le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de suspendre les activités d’Al-Jazeera.
Il a déclaré que la décision de Netanyahu était une guerre contre les journalistes qui font l’objet du terrorisme d’État d’Israël et s’explique par ses efforts pour dissimuler la vérité sur la guerre à Gaza.
Le Hamas a ajouté que les raids des forces israéliennes contre Al-Jazeera et l’assassinat de 141 journalistes depuis le début de la guerre ont montré la vraie nature mensongère des fausses prétentions d’Israël sur la liberté d’expression.
Le gouvernement israélien a voté à l’unanimité pour bannir les activités d’Al-Jazeera en Palestine occupée tant que la guerre contre Gaza n'aurait pris fin.
L’interdiction comprend la fermeture des bureaux d’Al-Jazeera dans les territoires contrôlés par Israël, la confiscation du matériel, la suppression de la chaîne par les sociétés de câble et de satellite et le blocage de ses sites Web.
La chaîne Al-Jazeera, basée au Qatar, a été une source importante d’informations sur Gaza tout au long des sept derniers mois qui ont suivi le déclenchement de l’offensive israélienne contre le territoire palestinien.
Le réseau d’information affirme que plusieurs de ses journalistes ont été délibérément pris pour cible et tués par les Israéliens pendant le conflit à Gaza.
Al-Jazeera a déclaré dans un communiqué sur la plateforme X qu’elle se réservait le droit de « poursuivre toutes les démarches juridiques » pour annuler l’interdiction.
L’Association de la presse étrangère (FPA), qui représente les médias étrangers en Israël, en Cisjordanie et à Gaza a critiqué la décision d’Israël de fermer Al-Jazeera, la qualifiant de « jour sombre pour les médias et la démocratie ».
