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Plus de 900 personnes arrêtées lors de manifestations contre la guerre dans des universités américaines depuis le 18 avril

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un étudiant est arrêté lors d'une manifestation pro-palestinienne à l'Université du Texas, à Austin, le 24 avril 2024. ©Getty Images

Au moins 900 manifestants ont été arrêtés depuis le lancement de manifestations pro-palestiniennes sur les campus universitaires des États-Unis, où les étudiants sont en colère contre le régime d'Israël qui mène une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, soutenue par les États-Unis.

Le Washington Post a publié ce bilan hier dimanche 28 avril, après dix jours de manifestations des étudiants des universités dont celle de Columbia qui ont installé des campements pour exiger la cessation de la guerre menée par Israël et la fin des investissements financiers des Etats-Unis.

Les forces de police ont arrêté à peu près le même nombre de personnes à l'Université de New York et à l'Emerson College de Boston, selon le quotidien américain.

Des manifestations ont également éclaté dans de nombreux autres établissements d'enseignement, notamment l'Université Brown à Providence, Rhode Island, l'Université du Michigan à Ann Arbor, le Massachusetts Institute of Technology à Cambridge et l'École polytechnique de l'État de Californie à Humboldt.

Lire aussi: Des étudiants iraniens soutiennent les rassemblements des étudiants aux États-Unis

Dans une autre partie du rapport, le Washington Post souligne que les forces de l'ordre ont recouru à des méthodes anti-émeutes contre les universitaires protestataires.

« Ces méthodes font appel aux mêmes outils et tactiques que ceux utilisés pour faire face aux manifestations de milliers de personnes qui sont descendus dans la rue à travers le pays après qu’un policier de Minneapolis a tué George Floyd il y a quatre ans », c’est ce qu’a annoncé le quotidien proche des démocrates.

« À l'Université Emory, la police d'Atlanta a déclaré la semaine dernière que des policiers avaient utilisé des agents "chimiques irritants" sur les manifestants, et un officier de la patrouille de l'État de Géorgie a été filmé en train de faire usage d'un pistolet à impulsion électrique (Taser) pour maîtriser un homme au sol », peut-on lire dans le rapport.

Partout aux États-Unis, des universitaires, composés de professeurs et de personnel se sont également regroupés sous la bannière de la « Faculté et personnel pour la justice en Palestine (FSJP) » pour soutenir les Palestiniens touchés par la guerre.

Dans le même sens, les enseignants et personnel de l’université de Géorgie liés au réseau universitaire de la FSJP ont demandé au Morehouse College d’Atlanta, qui a invité Joe Biden comme orateur pour la rentrée 2024, d'annuler son invitation afin de s'opposer au feu vert du président américain au génocide palestinien dans la bande de Gaza.

À la demande du président Biden, les États-Unis ont fourni à la guerre israélienne un soutien militaire et de renseignement sans réserve.

Les États-Unis ont également opposé leur veto à plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, où la guerre génocidaire israélienne a jusqu’à présent coûté la vie à au moins 34 454 habitants de Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV