S’adressant à des commandants de l’armée iranienne lors d’une réunion jeudi 25 avril, le commandant en chef de l’armée iranienne, le général Abdolrahim Moussavi, a souligné l’importance de rester vigilant face à toute menace éventuelle, mais a réitéré que l’Iran n’avait pas l’intention de propager la guerre dans la région.
Le général Moussavi a ajouté que les frappes de représailles iraniennes contre les territoires occupés par Israël au début du mois ont mis en exergue l’unité entre l’armée iranienne, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et le ministère de la Défense.
Les frappes baptisées « Vraie Promesse » ont fait le bonheur des amis de la Révolution islamique et ont surpris les ennemis grâce à la puissance de dissuasion de l’Iran, a estimé le commandant en chef de l’armée iranienne.
Le général Moussavi a souhaité la dignité accrue de la nation iranienne et la victoire finale de l’Axe de la Résistance, en particulier du peuple opprimé de Gaza, ainsi que l’effondrement le plus tôt possible du régime israélien.
Le 1er avril, le régime israélien a mené des frappes aériennes contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas, la capitale syrienne. Au cours de cette opération terroriste, deux commandants de haut rang du CGRI -le général de brigade Mohammad-Reza Zahedi et le général Mohammad-Hadi Haji-Rahimi-, ainsi que cinq de leurs officiers qui les accompagnaient, ont été tués.
En représailles, le CGRI a attaqué des cibles israéliennes, le 13 avril, par des drones et des missiles. Les frappes de représailles ont infligé des dégâts aux bases militaires israéliennes dans les territoires occupés palestiniens.
Après ses frappes, l’Iran a mis en garde Israël contre toute nouvelle mesure hostile visant l’Iran et a exhorté les États-Unis à se tenir à l’écart en indiquant que Téhéran considérait l’affaire comme « close ».