En réaction à la découverte de fosses communes au sein du complexe hospitalier Nasser à Gaza, le Représentant permanent de la République islamique d’Iran auprès de l’Office des Nations unies à Genève, Ali Bahreini, a appelé dans deux lettres distinctes, les organisations humanitaires à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au génocide en cours à Gaza.
Dans des lettres séparées adressées ce mercredi au président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et au Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, M. Bahreïni a dressé le bilan des crimes de guerre, des atrocités contre l’humanité et des génocides perpétrés par le régime sioniste au cours des huit derniers mois, appelant les organisations internationales à agir de toute urgence pour mettre un terme aux crimes commis dans la bande de Gaza.
Mentionnant le rapport de l’Organisation de défense civile de Gaza sur la découverte de fosses communes à Gaza, y compris les dépouilles d’au moins 300 Palestiniens tués puis enterrés dans le complexe médical Nasser, le représentant iranien a fait remarquer qu’avant que ces crimes ne soient commis, les experts de l’ONU avaient mis en garde contre les attaques du régime sioniste contre les hôpitaux.
Le génocide commis par le régime israélien dans les hôpitaux montre qu’aussi longtemps que ces crimes se poursuivront « le monde sera inévitablement témoin d’une répétition de ces atrocités », a-t-il mis en garde.
Invoquant les lois internationales et d’importants documents internationaux dont les conventions de Genève, il a qualifié de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre les attaques d’hôpitaux et d’installations médicales, l’affamement des populations et l’empêchement de l’acheminement de l’aide humanitaire.
Aujourd’hui, la brutalité des attaques inhumaines du régime sioniste à Gaza ne choque plus personne, a précisé M. Bahreini.
Les Conventions de Genève accordent au Comité International de la Croix-Rouge (CICR) le mandat spécifique d’assister et de protéger les victimes des guerres et des conflits armés, c’est pourquoi, en tant que gardien du droit international humanitaire et des Conventions de Genève, il est tenu de faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre en œuvre les dispositions des conventions, a précisé le responsable iranien.
