Le président syrien a mis en lumière le fait que les Américains cherchent à tirer profit de chaque conflit et que la stratégie des États-Unis reposait sur le principe du « diviser pour mieux régner ».
Au cours de son entretien télévisé diffusé, ce dimanche 21 avril, sur la chaîne russe 1TV, le président syrien a déclaré que les États-Unis cherchaient à tirer profit du conflit entre la Palestine et le régime sioniste, tout en observant avec satisfaction l’aggravation du chaos qui en découle.
Cette déclaration met en lumière les machinations sournoises des puissances occidentales qui cherchent à alimenter les flammes de la discorde, partout dans le monde, pour servir leurs propres intérêts.
« Lorsque nous évoquons les États-Unis, nous faisons référence à l’ensemble de l’Occident, car Washington règne en maître sur cette partie et tire avantage de chaque conflit », a-t-il indiqué.
Selon lui, Washington se retire en arrière-plan après chaque conflit et observe avec une attention méticuleuse le chaos qui s’amplifie, attendant avec impatience le moment opportun pour porter le coup décisif.
Le président syrien a indiqué que la stratégie immorale des États-Unis pour dominer des régions visait à exacerber les conflits dans les zones sensibles, laissant les pays en guerre subir les répercussions de ces actions irresponsables.
Il a exprimé sa profonde tristesse face au soutien inconditionnel des États-Unis au régime sioniste, ainsi qu’à leur envoi d’armes, qui ont contribué de manière significative à la guerre génocidaire qui sévit dans la bande de Gaza.
Il a souligné que les États-Unis, pour restaurer leur image ternie à l’échelle mondiale, mettaient l’accent sur l’importance d’envoyer de l’aide humanitaire à la bande de Gaza, mais en réalité, ils y alimentaient des actes répréhensibles en opposant leur veto aux résolutions de l’ONU qui sont en faveur de la fin de la guerre.
Plus de six mois se sont écoulés, et pourtant, le régime sioniste n’a pu faire montre d’aucune réussite significative dans son invasion de Gaza. Au contraire, il semble s’enfoncer davantage dans les affres de ses problèmes internes et externes. Cette situation met en évidence les limites de sa politique et révèle une incapacité à résoudre les crises qui l’assaillent.
Pendant cette période, le régime sioniste n’a accompli que des actes répréhensibles, des atrocités, des ravages, des crimes de guerre, des transgressions du droit international, des attaques contre des organisations humanitaires et la propagation de la famine dans la bande de Gaza.
Le régime israélien n’a toujours pas réussi à faire fléchir les groupes de résistance qui persistent dans cette petite zone assiégée depuis de nombreuses années. Pire encore, il a perdu le soutien inconditionnel de l’opinion publique mondiale en raison de ses crimes flagrants perpétrés à Gaza.
